Zelda Saison 01 – Episode 04

Elle-slip-fille

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Par A girl call george

Elle entre dans le bar intimidée par l’épreuve qui l’attend. Pas dragueuse, pas charmeuse, elle est empêtrée de maladresse et envisage des dialogues, mimiques, postures.
Elle se galère avec son envie de bien faire et la certitude de ne pas savoir s’y prendre.
501 usé coupé à la moitié des cuisses, tee shirt rouge, les yeux maquillés juste ce qu’il faut, elle se pose au bar et commande un coca rouge dans lequel elle videra un peu de sa flasque de Jack Daniel dès que le besoin se fera sentir. Elle scanne la salle en jouant avec sa paille comme une Lolita destroy qui attend qu’une fille lui tombe dans les bras.

Ici et là, des gouines en bande se félicitent d’avoir trop bu et chuchotent des trucs en matant Zelda comme un steak à point qui attend son sort dans une assiette appétissante.

Les basses profondes s’emparent de son bide, elle n’a pas assez bu pour assumer de danser seule au milieu de l’arène, alors elle raisonne les fourmis dans ses jambes. Elle ajoute du Bourbon et prend une clope dans son paquet de Lucky.
Taxer du feu, en voilà une idée.
Elle sort, s’efforçant de regarder le plus loin possible devant elle. Dehors, la chaleur torride de la journée persiste. Un couple de nana fait du drama sur le trottoir. La brune explique à la blonde un truc qui semble pas admissible puisque cette première éclate son verre sur le bitume avec une violence surjouée, elles se donnent en spectacle, Zelda est gênée pour elles.
Elle baisse la tête en tirant une barre de cow-boy sur sa clope, ça lui demande presque un effort.
Une paire de converse blanche, cradingue et élimée attire son oeil. Elle remonte un slim noir qui habille des jambes fines, elle bloque sur des hanches qui se balancent nonchalamment sur la musique en sourdine pour arriver jusqu’à un tee shirt des Runaways aussi lesbien qu’échancré et enfin, un sourire welcome sur le visage d’une brune aux yeux sombres.

-Salut
-Salut

C’est après ça que ça foire en général…

Elles partagent le même amusement concernant le couple de nanas qui brasse de l’air à n’en plus finir.

Elles échangent des banalités, Zelda tend sa flasque et la brune qui dit s’appeler Sarah. Elles fument d’autres cigarettes assises sur le trottoir en se regardant intensément dès que ça se justifie.

Sarah se plaint de la musique, Zelda tente une approche radicale et lui propose d’aller chez elle, écouter ce que bon lui semble, faire tourner un joint d’herbe, attendre la matin…

Ok.

Elles marchent 15 minutes, éméchées et arrogantes de fraîcheur, excitées par la tension sexuelle évidente.

Après des années à baiser avec la même personne, Zelda a le trac de faire de la merde.

Arrivées devant la porte, elle cherche ses clefs pendant ce qui ressemble à des plombes et sent les lèvres de Sarah lui embrasser la nuque.
Elle essaie de garder la tête froide pour ouvrir cette putain de porte mais Sarah, poids plume championne de sa catégorie, la retourne avec une brutalité maîtrisée.

Elle lâche son sac, abandonne la recherche des clefs et tout ce qui ressemble à des bonnes manières. Elles se mangent la bouche, partageant la même ardeur, répondant aux roulements de bassin  l’une de l’autre. Une danse furieuse, des baisers féroces, Zelda se noie dans son slip et sent les pulsations de son sexe qui attend.

Sarah la contient, l’empêche d’accéder à son corps et ne lui donne que sa bouche à embrasser, elle dose la frustration et l’excitation et ne laisse aucun temps mort.

Sans répit, elle mord, embrasse, lèche, empoigne, suce, caresse, arrachant des gémissements à sa proie liquéfiée.

Elle casse le rythme quelques longues secondes pour observer sa biche languissante et dégrafer son short, bouton après bouton, avant que le barrage ne cède sous le poids de l’envie.

Elle caresse le brûlant calice, moite, charnu et palpitant, elle branle, explore, pénètre et Zelda se perd, se donne, attend qu’elle lui fasse la guerre, qu’elle lui mette la misère, lui fasse chialer sa mère.

Sarah la baise de plus en plus fort, avec une intention sauvage mais une délicatesse experte, jusqu’à ce que Zelda plie, scindée en deux par un orgasme violent comme un orage de chaleur.

Elle explose en spasmes, transpirante et démunie, biche offerte au fusil. Sarah souffle sur son torse humide et ça lui colle des frissons sur tout le corps. Elle attrape ses cheveux pour l’attirer dans ses bras et embrasse son cou, une toute dernière fois.

– Tu entres?

-Non, je vais partir. Une autre fois…

Elle sort un stylo de son sac et écrit son numéro sur le bras d’une Zelda complètement sonnée.

 

 

 

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