Le biohacking est un domaine très vaste que nous allons aborder sur plusieurs posts. Aujourd’hui : les tatouages connectés.
D’abord, le bio hacking c’est (selon wikipédia). Les bio-hackers sont comparables aux hackers informatiques dans leur approche ouverte de leur champ d’étude. Le mot bio-hacker est un néologisme construit à partir des mots biologie et hacker. Quand on parle de bio, ça va du génome humain, au plante en passant par l’être humain lui même.
Il existe deux types d’objets connectés qui permettent de hacker l’être humain : à l’intérieur et à l’extérieur. Je te le dis tout de suite, je vais pas parler des brevets déposés par les entreprises pour te permettre de payer par passage de la main ou d’avoir ton smartphone « sur toi ». On parle de « hacker » donc de personnes n’ayant pas une envie de faire de la maille (ou pas trop).
A l’intérieur
Il y a les implants, type circadia qui prennent des données sur ton corps et les balancent sur ton smartphone via Bluetooth. Inventé par Tim Cannon, ce module va permettre de checker tout tes signes vitaux (température du corps, battement et autres). Pour l’instant l’objet fait la taille d’un petit smartphone mais on en est qu’au début.
Pour compléter
Il existe aussi un implant lumineux qui va dans le même sens et qui a été inventé par les même mecs. Tu peux aller sur leur site, c’est complétement fou : http://www.grindhousewetware.com/
A l’extérieur.
La société Chaotic Moon vient de lancer le développement d’un tatouage connecté qui peut analyser les fonctions vitales. Ce tatouage a pour but de transmettre des infos sur ta santé à un professionnel de santé pour ton suivi médical. Tu imagines, ton médecin te file le tatouage pendant ta grippe. Il recoit les infos en temps réel et peut vérifier ton état, ajuster les médicaments,etc….
Il y a également le projet Iskin qui permettra de gérer ton portable et autres tablettes avec tatouage sur ta peau. Je peux t’en citer d’autres comme le projet Nimi qui agira comme une clef ajustée à tes battements de coeur. Il y a beaucoup de projets sur ce sujet et d’ici 3 à 4 ans, les chercheurs pensent que cela pourra être démocratisé et en vente.
Ce bio hacking pose évidemment la question de la propriété des données et de leur sécurité mais aussi celle de ce courant « transhumanisme » cher à google qui vise à nous améliorer grâce à la technologie. On en reparlera plus tard.
