Green Room de Jeremy Saulnier le survival a taille humaine et inhumaine qui fait honneur au genre…

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Le survival, un genre dans le genre qui souvent est celui du Fantastique ou l’horreur et qui consiste pour ses protagonistes (en générale des jeunes pleins de foutre, de cyprine et d’acné) à survivre face a un ou plusieurs cinglés en voulant à leur petit culs de yankee middle class. Ici point de serials killers, de croquemitaine redneck ou de démons virevoltants qui veulent prendre votre âme. Ici juste des Skins Head. Des bons fachos des familles réunis dans une boite sordide a pogotter comme des cons dans la sueur et la haine. Green Room est un film intelligent et aussi brutal que le milieu qu’il dépeint. Son réalisateur Jeremy Saulnier qui nous avait offert l’année dernière le sympathique mais surestimé Vigilante Revenge movie Blue Ruin nous plonge dans l’enfer d’un petit groupe Punk Rock qui au terme d’une tournée foireuse, accepte de donner un concert dans une boite miteuse du fin fond de la cambrousse. Alors qu’ils retournent dans leur loge, ils se retrouvent face a un cadavre et a ses assassins. Ils deviennent rapidement la cible de ces nazillons bien décidés à les empêcher de témoigner de ce qu’ils ont vu.

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Green Room est un film rythmé, violent, sans pour autant sombrer dans le graphisme outrancier d’un gore qui au final ici serait de mauvais aloi. Car on n’est pas dans un film d’horreur pour teenagers en mal de frissons. Bien qu’au final, la tension qui montre progressivement nous prends et nous emmène aux frontières de l’horreur. Une horreur qui n’est autre que la bêtise de l’homme dans toute sa splendeur. Cadré serré, ce qui augmente l’impression de claustro, Green Room permet au spectateur d’être enfermé avec les protagonistes et on partage avec eux le désire de fuir et surtout d’écraser les cancrelats humains que sont ses adorateurs du troisième Reich.

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Mené a tambour battant, par un casting parfait. Patrick Stewart en tête est terrifiant en leader charismatique de ces néo nazis ruraux et parvient avec sobriété et sans cabotiner a nous offrir un véritable sale type. Anton Yelchin est quad a lui parfait en gentil musicien dépassé et terrifié par les évènements accompagné dans l’horreur par la séduisante et talentueuse Imogene Potts (J’ai trouvé ma Tank Girl) en jeune skinhead ne supportant plus sa condition.

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Green Room est pesant, oppressante, d’une rare efficacité et d’une brutalité à la fois pudique et rentre dedans. Un grand film d’horreur qui n’en est pas un et qui vous prend par les tripes sans vous lâcher jusqu’à la dernière minute. Un grand petit film comme on en voit peu pour un réalisateur qui est assurément a suivre. Tout autant que la boite de distribution qui s’est chargé de nous balancer ce formidable produit The Jokers films une boite qui a grave du nez en la matière ce qui en fait un bon gage de qualité croyez moi je ne dis pas ça souvent surtout vis a vis de nos frileux distributeurs hexagonaux.

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