Fais-moi le plaisir de t’appartenir.

Un peu, beaucoup, enlace-moi. Ne me serre pas trop fort, je risquerais de me briser. Un peu, beaucoup, embrasse-moi. Sur le rythme d’une douce mélodie, sens-tu cette sensualité ?

Doucement, ferme les yeux, tremble, frissonne, mon souffle sur ta peau te fait-il ressentir la chaleur de mon corps ? Effleure-moi, et dans tes gestes la tendresse, un peu trop de délicatesse, je suis si fragile à tes yeux.

Entends le poids de mes mots sans jamais que je ne te les dise. Tu n’entendras pas de « je t’aime », ni d’envolées lyriques. Mon secret reste entièrement à moi. Quand on fait l’amour, les mots sont tus, les soupirs parlent. Je garde le reste. Poèmes et vers m’appartiennent, ainsi que ces flottements momentanés dans mon esprit. Comme j’aime que les syllabes s’entrechoquent et se rencontrent, comme nos corps qui se délassent, comme lorsque ma hanche rencontre la tienne.

Dis-moi des choses, que jamais tu ne me laisseras partir, que tu me protégeras toujours. Et si un jour je fuis, ni le vent ni la tempête ni les ouragans ne t’empêcheront de me retrouver. Possède-moi comme une pierre précieuse, à tes côtés je ne peux que briller davantage.

Comme si jamais, jamais je ne te quitterai. Et que nos sentiments resteront aussi beaux. C’est pour cette raison qu’ils ne passeront jamais la frontière de mes lèvres; pour conserver cette ivresse, je dissimule dans un écrin doré.

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