Ange possessif

Julia, promets-moi que ça ira, Julia, promets-moi que tu t’en sortiras.

Je me suis battu longtemps pour que tu aies cela, Julia. Un futur parfait, l’idéal même, la perfection, le rêve de n’importe quelle femme. Julia, dans tes yeux je vois encore et toujours la détresse du lendemain, je vois la souffrance et la peine, que puis-je encore faire à part te tenir la main, que puis-je dire d’autre à part que je t’aime ?

Julia, je t’ai rencontrée il y a six ans, tu étais si seule et si triste, j’aurais fait bien plus encore pour toi quand ces larmes tombaient de ces cils, je me serais davantage perdu dans le trou noir de ton coeur. Julia, dans tes malheurs je trouvais une partie de moi, j’aurais reconstruit ta vie s’il le fallait Julia, j’aurais dessiné des ponts et des échelles pour que tu puisses plus sereinement monter au ciel.

Ma douce Julia, en six ans ton coeur est toujours une abîme profonde dans laquelle je me suis brûlé les ailes, je m’y suis volontiers abandonné pour te sauver. Je t’ai tendu le bras pour que tu t’y accroches, je t’ai tendu la main pour que tu me suives. J’ai essuyé tes larmes. J’ai écouté tes plaintes.

Julia, tu as trouvé l’homme qui te fallait, ce n’était sûrement pas moi c’est certain, ou je n’en sais rien. J’espère qu’il te comblera, Julia, j’espère qu’il t’aimera autant que moi, j’espère qu’il t’écoutera pleurer le soir dans la nuit et suivra tes moments de folie.

Je ne serais jamais que l’homme qui a été là pour toi, un jour une nuit quelques temps, celui qui a apaisé tes chagrins et pansé tes blessures, n’oublie jamais Julia, que tu ne me reverras pas, car je vais te laisser à cet homme qui t’a volée à moi.

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