La luxure

Doucement, lentement, sa main glisse le long de la ligne qui dessine sa taille. Il parvient à effleurer de son index l’os de son bassin, légèrement apparent sous un top bien trop court et une mini jupe bien trop basse. Mais avec ces quelques grammes dans le sang et d’autres médicaments peu recommandés par les médecins, personne n’a le droit de juger. Et les corps ondulent.

Promiscuité, transpiration, ivresse, les décibels remplacent l’absence de lumière dans ce concert, rien ne peut déranger cet arrêt dans le temps. Les corps se mêlent, s’entremêlent, la rencontre se résume à un contact intime avant d’échanger le moindre mot.

Elle se cambre légèrement pour passer la main dans les cheveux de l’inconnu, qui entreprend de glisser ses doigts sous le fin tissu qu’elle appelle une jupe. De l’autre, il caresse son ventre plat, découvre un piercing sur son nombril, remonte. Du bout de l’annulaire, il touche son sein droit, se permet une folie en l’attrapant, timidement puis fermement. Les décibels continuent de monter, les basses font vibrer le sol, l’excitation monte, l’odeur d’alcool est omniprésente.

Bientôt, elle sera complètement sienne, et l’intimité aura disparu, et demain tout sera oublié. Décibels. Débridés, lâchés, relâché.

https://soundcloud.com/paradigmrecords/overwerk-signal

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