Revolution. Il va faire tout noir.

 

 

Aujourd’hui je vous parle du nouveau Lost.
Oui.
La nouvelle production de J.J. Abrams débarque aux Etats-Unis.
Mais quand je dis “débarque” je m’emporte un peu. Cette fois, ça ne se passe pas sur une île mais dans la campagne illinoise.
Mais sinon, on ne devrait pas être dépaysé. Les acteurs sont beaux, sexy, propres et rasés de près même après des jours de marche dans la forêt.
Les méchants sont vraiment méchants.
On retrouve également des types qui ont tout pour être méchants mais on a un doute. Y’en a même un qui ferait un super boyfriend à la blondinette qui mène la danse.
Pis alors pas de bol, au lieu de retourner avec – je sais pas moi – Sawyer ou le corréen super… fort – il nous refourgue Juliet. En plus rousse. En plus Meredith Grey en fait.
Ouais. Je sais.

Bon. Mais que je vous raconte. Parce que mis à part mes critiques attendues, l’idée de départ est plutôt chouette. Ça commence de nos jours, à Chicago. On voit maman Juliet avec ses adorables bambins qui ont un véritable potentiel pour les prochaines pub Blédina. Quand débarque en trombe Papa tout paniqué qui balance tout de go à sa femme “ça arrive !”. L’air du type qui sait. Sa femme visiblement un peu moins. Et quand Bugs Bunny se fige dans l’écran de télé, les enfants l’ont mauvaise. Le chef de famille a tout juste le temps (et finalement il a quand même le temps de faire tout ça) de télécharger un truc secret sur sa clef USB super design et de passer un dernier coup de fil sur son iPhone pour avertir son frère, Miles et c’est le black out. D’un seul coup, plus rien.
Le noir.
La panne générale.
Les voitures qui s’arrêtent. Les portières qui claquent. Les avions qui chutent. La panique. Le chaos.
Le frangin est au milieu de l’autoroute avec son coéquipier aux bouclettes louches. Et je ne crois pas si bien dire.

Paf. Générique.

Revolution ça se passe 15 ans après. L’humanité s’est organisée et nous allons suivre un groupe – pour faire simple on va retrouver les mêmes qu’au début – qui tentent de survivre dans ce nouveau moyen âge. Les pays n’existent plus. L’électricité est un vieux souvenir. Un type (alors je ne vous dis pas qui mais suivez mon regard) s’est décrété chef suprême. En gros. Et il a une milice sous ses ordres. Et tenez-vous bien, le type qui dirige ses soldats n’est autre que Gustavo dans Breaking Bad. Le mec il a quand même un karma bien pourri. Il présente bien, a une voix douce. On ne se méfie pas. Mais soit il deale à grande échelle, soit il tue à tour de bras.

La milice s’est fixée une mission : retrouvez le père du début pour lui soutirer des infos (et brûler tous les drapeaux américains aussi). Ils sont convaincus que lui seul sait pourquoi le monde moderne s’est brutalement arrêté et du coup, qu’il doit avoir une idée de comment faire pour y retourner. Bon, ils sont pas experts en diplomatie. Tout le monde n’a pas eu la chance de bosser avec Jack Bauer. Donc ça tourne court. Et mal. Pour ne pas rentrer les mains vides, ils kidnappent le fiston.

Quand la frangine revient de la forêt (cette fois on a une Kate jeune, blonde et absolument adorable), Charlie de son p’tit nom. Elle est très colère. Ça commence à bien faire : alors déjà, à genre 5 ans on lui a enlevé la télé et la glace. Ensuite avant de disparaître, y’a sa mère qui lui fait promettre les yeux dans les yeux larmoyants que désormais elle a la responsabilité de son petit frère asthmatique. Tout ça sans ventoline. Maman disparaît, meure ou déménage, on ne sait pas trop. Charlie apprend à se faire à l’idée, grandit et là on lui tue son père (ça va, c’est pas vraiment du spoile ça) et on lui vole son frère. C’est à dire que bon… ça fait beaucoup pour cette gamine.

Elle n’a donc pas le choix. Au moment de mourir (c’est fou le nombre de trucs que ce mec aura su faire dans les moments les plus critiques de sa vie), son père lui ordonne de retrouver son oncle, Miles qui saura l’aider à remettre la main sur la milice et accessoirement le frangin. Elle fait donc son sac à dos (avec, à coups sûrs, une lotion pour cheveux secs) et part, affublée de la belle mère qui (comme c’est pratique) a quelques notions d’herboriste-médecin et d’un geek un peu enrobé qui a peur de son ombre mais porte sur lui le Graal. Comprendre, la clef USB qui lui a été confiée par Super Daddy.

Je continue ou ça vous suffit ?

Non parce que… en vrac… la forêt est à peu près aussi dangereuse que la jungle de Lost. L’herbe pousse dans les avions aussi. Et on retrouve des personnages qui n’ont l’air de rien mais qui visiblement vont jouer un rôle mega important dans l’histoire. Comme la nana planquée dans sa maison de campagne qui – on ne sait pas comment – a un espèce de minitel qui fonctionne et une ampoule qui s’allume. Et en plus, elle communique avec on ne sait pas qui mais on sent tout de suite – on nous l’a fait pas à nous – que c’est genre de la vraie info.

Moralité ? Ça marche. Deux épisodes plus tard et ma mauvaise foi en bandoulière, j’attends la suite. Qui est-elle ? Avec qui parle-t-elle ? Pourquoi du jour au lendemain le monde a-t-il arrêté de tourner rond ? Et si ça nous arrivait à nous aussi ? Et si et si et si… et bref. Me voilà enrôlée pour la première saison.

1 Comment

  • Sébastien
    Sébastien

    Bravo Fanny pour ton analyse .. Quel moment de rigolade ! Epic 🙂

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