Sébastien Tellier – Confection, nouvel album.

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Aujourd’hui rien n’aurait pu ébranler mon moral de gonzesse qui cherche un emploi tant la joie de la sortie du nouvel album de Sébastien Tellier irradiait de chaleur mon plexus solaire. En gros, j’étais hyper contente.

J’avais pu avoir un petit avant goût du nouvel album, « Confection », à travers la diffusion du clip « L’amour Naissant ». Comme un peu près 99% des personnes qui ont vu le clip, je me suis dit que ce titre était largement trop inspiré de la mythique et inconditionnelle « Ritournelle ».

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Ça va, parce qu’il s’est inspiré de son propre titre mais quand même Sébounet (pour les intimes) nous avait habitué à plus de créativité.

Il se serait inspiré de la Ritournelle pour nous proposer une version hardcore, je ne dis pas…

Bref. Outrepassons cette sensation de « déjà entendu » pour se plonger entièrement nu (au sens propre comme au sens figuré, c’est comme vous voulez) dans ce nouvel album.

Pour vous mettre en condition, je me dois de vous préciser que j’avais été assez déroutée par son avant dernier album, « My God is blue ». A vrai dire, je trouvais le concept terriblement bon mais sans aucun sens.

Et là encore, cette volonté de non sens aurait pu être totalement assumé et maîtrisé mais même pas… J’étais donc hyper déçue et j’attendais un nouvel album avec impatience pour que mes yeux brillent à nouveau d’amour.

C’est donc pleine d’espoir que j’ai commencé l’écoute de l’album « Confection »…

Je vous conseille d’écouter en premier « L’amour naissant II » , un titre de votre choix puis « L’amour naissant III » et enfin un titre de votre choix (sachant que rongé par la curiosité, vous avez déjà écouté « L’amour naissant » évoqué plus haut). Ces titres vous rendront plus attentifs à la suite de l’album qui manque d’accroches de ce genre…

Ensuite vous pouvez enchaîner avec « Adieu mes amours » qui m’a fait penser à la BO de « La folie des grandeurs » de Michel Polnareff quand Yves Montand fait sa déclaration à la princesse. (On a les références que l’on a…)

Ne vous y trompez pas, c’est un compliment pour moi, je trouve cette bande son excellente. Puis vous enchaînez avec les titres que vous voulez, je ne suis pas votre mère non plus…

Pour résumer le fait que Sébastien Tellier renoue avec son premier amour, le piano, c’est hyper chouette. Il y a un coté grandiose à travers cet album qui donne envie d’écouter une nouvelle fois les titres pour capturer toutes les nuances que nous offre ses mélodies.

Mais il y aussi un goût d’inachevé… De « L’incroyable vérité » à « Sexuality » Mr Tellier nous
a servi sur un plateau d’argent son génie créatif : des mélodies éclatantes et enivrantes taillées dans un diamant brut.

A travers ce nouvel album, c’est à nous d’attraper la complexité de cette sobriété mélodique pour en faire nos propres ritournelles. Pas de concept, pas de paroles, juste l’harmonie des instrumentales pour nous faire voyager au cœur de son monde.

Et pour ceux qui se poserait la question, ça vaut le coup de le voir en concert ?
Ça vos toujours le coup de voir Sébastien Tellier en concert. Outre ses talents incontestables de showman, ses concerts sont de loin la meilleure façon de cheminer sur les pistes de nos émotions… (Le premier qui pense que ça ne veut rien dire, garde son opinion pour lui-même.)

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