Pas si facile d’écrire un papier sur Blaudzun, tant le gars est discret et se passe de blabla inutile. C’est pas du genre à poster un tweet au petit matin pour vous parler du petit-déjeuner de son caniche Abricot. Aussi bien sur son site web que sur Facebook, rien ou presque sur le personnage lui-même. Par contre, question actu musicale et concerts, ce sur quoi il assure de la plus belle manière, il est bel et bien là et productif. Et c’est tant mieux parce que c’est finalement surtout ça qu’on attend d’un artiste.
Johannes Sigmond, ou Blaudzun, artiste basé à Ulrecht aux Pays-Bas, délivre une pop indie folk envoutante. Son premier album éponyme, sortira en 2008. Depuis, il monte, il monte, et il ne fait que surprendre ! Le parallèle avec Arcade Fire est difficile à éviter tant le style, l’instrumentation, et la voix du chanteur font penser aux premiers albums du groupe mythique, mais il nous emmène ailleurs. D’une douceur, d’une fraicheur et d’une délicatesse fort impressionnante, je vous invite à écouter ces quelques morceaux de l’album précédent, Heavy Flowers, sorti en 2012, pour vous faire une idée, en attendant Promise of No Man’s Land, qui sortira le 7 mars et s’annonce très très prometteur…
Allez, en bonus, une petite cover live, pour la route :
http://giel.vara.nl/media/308779
Et pour faire plaisir aux oreilles plus électroniques, voici une petite perle à laquelle ‘sieur Sigmond a prêté sa voix…