Douces

Eclatons les murs, encore. N’arrêtons pas là notre descente aux enfers. Partons dans les abîmes, l’entraille de nos chairs, l’origine de nos maux, continuons à creuser après avoir touché le fond.
Prends-moi la main, partageons un dernier regard avant de sauter tête baissée dans le plus grand de nos regrets, retenons notre souffle. Toi et moi, c’est jusqu’à la fin. Toi et moi, c’est à la mort, à la mort. Dans le fin fond des ténèbres, dans nos peurs et nos peines. Tu le sais, tu le sens ? Comme nous nous laissons glisser le long de notre désespoir, comme une tempête sans fin, une douloureuse cicatrice, le dernier souffle avant de rendre l’âme.
Que la mort est belle, que la souffrance me manque, depuis quand ai-je appris à ne plus envier ces gens qui respirent le bonheur ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *