Kingsman : Sir, vous avez une tâche de sang sur votre tailleur

« Je m’appelle Bond. James Bond. » Nous connaissons tous cette sempiternelle réplique. Elle est synonyme d’espionnage, de classe anglaise, de gentleman, de (très) méchants ennemis et de magnifiques créatures de sexe féminin, séductrice et dangereuse.

Maintenant, oubliez tout cela.

Bienvenue dans le monde de Kingsman : Service Secret.

Alors oui, bien sûr, on retrouve le thème très sexy et vendeur de l’espionnage (qui n’a jamais rêvé d’avoir une montre-gadget hein ?), mais de manière tout à fait revisité. Et ça colle une sacrée claque.

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Après Kick-Ass et les derniers volets de X-Men, Matthew Vaughn nous fait ainsi suivre Harry Hart alias Galahad (Colin Firth) lorsqu’il revêt son tailleur de super-espion lors d’une mission qui tourne mal et qui mène à la mort d’une de ses potentielles nouvelles recrues. Manque de bol, le gus est jeune père et laisse derrière lui une veuve très remontée (et accessoirement très malheureuse) et un petit garçon. Coupable, Harry donne une médaille avec un numéro de téléphone à l’enfant en lui promettant de lui venir en aide s’il a des problèmes (ce qui, bien sûr, ne manquera pas d’arriver par la suite, sinon on peut dire adieu à notre petite histoire.)

Alors maintenant, pourquoi ce film est une vrai bombe ?

Le rythme. Effréné. Éreintant. Essoufflant. On ne se lasse pas une seule seconde. Agitée sur mon siège, captivée, je n’osais cligner des yeux. Chaque seconde est une décharge d’adrénaline et d’humour.

L’originalité. Véritable pied-de-nez aux films d’espionnage classique, ce film est le croisement idéal entre la bande-dessinée (dont il tire d’ailleurs ses origines), délire et élégance en costume-trois pièce.

Le jeu d’acteur. Il est brillantissime. Colin Firth, véritable maestro, royal et audacieux dans ce rôle de tuteur, de formateur et d’espion droit et drôle. Samuel L. Jackson parodiant avec génie ce stéréotype dépassé des (très gros) méchants clichés des films d’espionnage. Et le jeune Taron Agerton, méconnu, mais indéniablement très doué.

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Les scènes cultes. Endiablées et nerveuses, on se rappelle de cette scène dérangeante et grotesque de bataille dans une chapelle, à coup de parapluie et de bancs de prières.

En somme, ce qu’il reste de ce film, c’est toute cette atmosphère, entre surprise, pure adrénaline et audace que Matthew Vaughn a dirigé d’une main de maitre. Oui, ce film envoie du gros lourd (du bon pâté de campagne) et j’attends la suite avec impatience, car oui, il y aura bien un deuxième volet !

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