[Posologie 1 à 2 Films d’horreur par jour pour ne jamais oublier. Renouveler l’opération régulièrement sur plusieurs générations]
– La liste de Schindler, de Steven Spielberg, du noir et blanc puis une touche de couleur. S’il ne doit y avoir qu’un seul film c’est celui là. S’il ne doit y avoir qu’une musique c’est celle là. Pour se rappeler que Liam Neeson est un acteur génial quand un membre de sa famille ne se fait pas enlever.
– This England, de Shane Meadows, dans l’Angleterre prolétarienne et ses quartiers ouvriers faits de briques rouge. Le film nous raconte l’histoire des premiers Skinheads et nous montre comment le mouvement s’est délité pour tomber dans un racisme primaire bien loin de l’idée originelle.
– Danny Balint, de Henry Bean, l’histoire vraie d’un juif néonazi. Le paradoxe de la situation pour montrer l’horreur des faits. Le film qui aurait dû lancer Ryan Gosling déjà en 2001. Mention spéciale au grand Billy Zane.
– Bent, de Sean Mathias, son seul et unique film, une histoire d’amour entre deux hommes à Dachau. Véritable chef d’œuvre, un En attendant Godot au milieu d’un camp de la mort. Une icône du rock se cache sous les traits d’une Drag Queen dans l’une des scènes les plus folles du cinéma.
– La vie est belle, de Roberto Benigni, parce qu’il arrive à nous faire rire avec un sujet grave et qu’on ne sait plus bien si nos larmes sont de rire ou de tristesse. Pour Benigni et son Grand Prix au festival de Cannes.
– Dead Snow, de Tommy Wirkola, un nazi fait peur, un zombie fait peur, un nazi zombie c’est carrément flippant. Les nazis-zombies ont décidé de décimer une bande de copains en classe de neige. La Norvège a elle aussi sont Evil Dead et il s’appelle Dead Snow.