Sofa Surfers, ou le trip-hop chirurgical

Ah, l’Autriche… C’est vrai qu’on n’entend jamais parler de l’Autriche, vous trouvez pas ? Pourtant, c’est pas faute d’engendrer des groupes qui sévissent depuis presque 20 ans sur les scènes du monde entier.

Qui ? Ben, Sofa Surfers, de retour depuis fin octobre avec leur huitième bébé, Scrambles, Anthems and Odysseys. L’album du changement, puisque Wolfgang Schlögl, l’un des membres fondateurs, n’en fait désormais plus partie.

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L’occasion de constater leur virage sec sur l’autoroute des sons électroniques (ouais je sais, j’aurais pu faire mieux sur ce coup-là). Non pas que ceux-ci soient nouveaux pour le groupe, puisque leur discographie – bandes originales de films comprises – regorge d’influences dub / electro mêlées de rock, de hip-hop et d’acid jazz.

Sauf que cette fois, c’est de l’électro au scalpel, du flow tranchant, un trip-hop atmosphérique qui vous donnera l’impression d’être examiné par des aliens distraits, à la fois vintages et résolument modernes.
Ceci dit, c’est comme tout : il faut goûter pour savoir.

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