Showeb printemps 2016 / On a pas le droit d’en parler

Très peu de choses a dire sur ce Showeb du printemps 2016, en effet peu de films ont retenus notre attention cette année, la plupart des annonces intéressantes n’avaient pas de nouvelles images ou de news à apporter (Disney, Marvel) pour d’autres, on nous a tout simplement interdit d’en parler. La plupart des œuvres présentées n’ont vraiment pas l’air très engageantes, nous vous parlerons donc ici des deux trois qui ont réussi a retenir notre attention.

Jérome Salle (réalisateur de Largo Winch) est venu nous présenter son dernier film, L‘Odyssée, un biopic de Jacques-Yves Cousteau. Évidemment le sujet est passionnant, reste a savoir si le casting très « hype » va tenir la route (Lambert Wilson Audrey Tautou et Pierre Niney) et si le film a réellement les moyens de nous plonger dans l’une des aventures les plus extraordinaires de notre histoire. On croise les doigts…

_MG_1620                                                                         Jérôme Salle

Un autre petit film,original pour le coup : Loving Vincent de Dorota Kobiela, a retenu notre attention. Une sorte de film tableau expérimental qui met en mouvement les œuvres de l’artiste de manière narrative. Une expérience qui n’est pas sans faire penser au Scanner Darkly de Richard Linklater.

loving vincent

Pour finir, le premier long métrage de Jonas Cuaron (fils d’Alfonso Cuaron) Disierto, sorte de survival à la frontière mexicaine sous forme de duel entre Gael Garcia Bernal en immigré mexicain et Jeffrey Dean Morgan en fasciste fou qui va le traquer dans le désert. Un film qui s’annonce comme une bonne claque dans la gueule.

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Nous avons aussi pu voir en intégralité Le voyage de Fanny de Lola Doillon, Un film qui parle de la fuite en Suisse d’une bande d’enfants juifs pendant la seconde guerre mondiale. Un sujet difficile vu l’horreur qu’ont vécu ces enfants et qui aurait mérité d’être traité de manière beaucoup moins lourde et didactique. En effet la réalisatrice n’hésite pas une seconde a user et abuser des sanglots longs des violons et des travellings qu’un certains Jacques Rivette n’aurait pu qualifier que « d’abjects ».

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