10 Cloverfield Lane de Dan Trachtenberg un spin off / sequel sous tension et percutant…

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Le found footage est un genre que je n’ai jamais trop porté dans mon coeur, popularisé par le surestimé Blair Witch Project il y a prés de 17 ans, il a depuis été plus que galvaudé et foutu a toutes les sauces plus souvent pour le pire (Paranormal activity, Pyramides) que le meilleur (REC, Chronicle). Ce concept qui consiste a filmer un film en vue subjective, souvent par le biais de rushs de caméra retrouvés aprés une catastrophe, un massacre ou je ne sais quelle autre évenement pour lequel personne ne s’encombrerait d’une caméra et prendrait ses jambes a son cou. Le procédé n’est pourtant pas si récent des films comme Cannibal Holocaust, Punishment Park ou C’est arrivé prés de chez vous en sont de bon exemple.

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Qu’a cela ne tienne, le style a plus que perduré et si la plupart des films usant de ce procédé narratif sont souvent de sacré pets foireux, certains d’entre eux sortent du lot et ce fut le cas du génial Cloverfield réalisé par Matt Reeves et produit par JJ Abrahms il y a un peu plus de 7 ans. L’histoire de cette bande d’amis tentant de fuir un new york détruit par d’immenses créatures tombés du ciel dignes de Lovecraft et filmant leur fuite, avait été une surprise totale et un film d’une grande efficacité en tout point de vue. 10 Cloverfield Lane est un film qui sort de nulle part, tourné en toute discrétion et toujours produit par le père JJ. Si le film n’est pas une réelle suite de son prédécesseur, il en est plutôt un spin off ultra efficace et qui a l’intelligence de ne pas réutiliser le procédé rébarbatif et souvent incohérent du found footage. Donc plus de caméras agités en tout sens par des jeunes en panique dans une ville en proie à la fin du monde, mais une histoire parallèle se déroulant bien loin de New York et certainement en même temps que celle du premier opus.

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L’histoire : Alors que New York est en proie a une catastrophe sans précédent, Michelle (Mary Elizabeth Winstead) une jeune femme en rupture sentimentale fui sa vie et son couple en crise. Elle est victime d’un accident de la route et se réveille dans une sorte d’abri antiatomique de fortune.  Amnésique et perdue, elle pense avoir été enlevée. Son geôlier Howard (John Goodman) tente de la rassurer en lui expliquant qu’il l’a sauvée, après une attaque chimique, mais Michelle a cependant du mal à y croire et décide de s’échapper.

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10 Cloverfield Lane est un film bourré de suspense et de tension qui par moment fout vraiment mal. L’influence du vieil Hitchcock est palpable et ce long métrage au budget largement inferieur a celui du premier, nous permet d’explorer autre chose. Ici la terreur n’est au final pas forcement celle à laquelle on s’attend. Car si vous vous attendez a voir des bêtes immenses tout détruire, passez votre chemin.  Ici la bête immense est interprété par le non moins immense dans tout les sens du terme John Goodman qui est l’élément d’angoisse de ce hui clos claustro. Une mise en scène sobre et pourtant efficace qui tient en haleine d’un bout à l’autre.

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Le trio d’acteurs est parfait et parvient a nous tenir sans peine en haleine, jusqu’à un climax détonnant qui donne réellement envie d’en voir plus. Vivement que le père JJ nous ponde une troisième mouture qui nous permette d’en savoir plus sur cette invasion destructrice venue d’ailleurs. Et si en plus il peut éviter une nouvelle fois le procédé du found footage, ce sera vraiment parfait.

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