Éthylyrics – Another Bukowski in the whisky #2

C’est la rupture, Bukowski.
Tu prends tes lyrics, tes clacs, et tu te casses !

 

Je suis sorti dans la rue, je suis rentré dans la vie,
J’ai rechargé mes batteries comme jamais on a vu,
Aux lumières de la ville même dans l’ombre d’un faubourg,
J’ai quitté la fille que j’aimais d’amour.

Un sac sur les épaules, la bouteille à la main,
La colère en moins, la déprime à la colle,
Des kilomètres de mec sont déjà passés là
À compter sur leurs doigts leurs chances de faire avec.

Ils n’espéraient aucun de ces lendemains qui chantent
Ils fuyaient une histoire qui déjà me hante
Les reflets du cœur inondèrent la rue
Maintenant je les vois comme jamais on a vu.

D’espace et de temps, j’ai besoin
De ces p’tits instants
D’espoir et d’autant de vin.

Ça f’ra deux mois demain, ça a fait 20 ans hier,
Revoilà ma colère d’un présent que je rate,
D’un bonheur que j’espère, un prochain Hugo Pratt,
D’un bonheur que j’ai cru comme jamais on a vu.

J’ai chialé cette chanson à 200 filles depuis
J’ai chanté sans raison parce que… c’était permis
J’pourrais avoir des gosses et traîner dans les parcs,
Ou raconter des cracs genre “j’ai roulé ma bosse”

Mais merde, de quoi tu veux que j’te parle,
Oui c’est très beau la vie, oui oui oui oui oui oui,
Si tu veux tu reviens dans une heure ou deux,
J’aurais peint la Joconde sur la Lune en burkini

J’te chanterais la joie, la richesse et l’amour
Au moment suprême j’te mettrais un Sol dièse
Des métaphores comme ça t’en vois pas tous les jours,
C’est un peu ça l’amour, mais l’a-t-on déjà vu ?

 

another whisky for mister Bukowski

Photo Éric Chauvet
Merci ! twitter : @EriChauvet

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