Goodbye Geoff Nicholls

Alors que Black Sabbath s’apprête a donner son ultime concert d’adieux à Birmingham, l’un des plus anciens membres de la formation est décédé récemment. Geoff Nichols n’était probablement pas le membre le plus célèbre, ni le plus apprécié, mais il était pourtant essentiel à Black Sabbath, ayant participé à tous les albums post Ozzy

Si le quatuor de Birmingham a intégré des claviers dans ses compos dès 1972 sur Vol.4 (interprétés par Tony Iommi et Geezer Buttler), faisant notamment appel à Rick Wakeman (Yes) sur Sabbath Bloody Sabbath, puis à d’autres contributeurs occasionnels avant d’embaucher Geoff Nicholls pour Heaven And Hell, la reconnaissance officielle de la présence d’un clavieriste dans le line-up n’est intervenue qu’en 1985 sur l’album The Eternal Idol.

Si l’on peut reprocher à Geoff Nicholls d’avoir noyé sous d’épaisses nappes synthétiques une bonne partie des compos du gang dans les années 80, on ne doit pas oublier que Geoff Nicholls a été, avec Tony Iommi, le seul membre permanent de Black Sabbath dans le marasme qu’a été l’existence du groupe entre le départ d’Ozzy en 1980 et la réunion en 1996.

geoff nicholls

Si Geoff Nicholls a été longtemps dissimulé backstage pendant les concerts, il était, en studio et pendant les phases de création des albums, l’un des principaux contributeurs. On peut donc supposer qu’une bonne partie des chansons de cette période ont quelque chose à voir avec les idées de Geoff Nicholls.

On peut aimer ou ne pas aimer les claviers dans le Metal, on peut même trouver que dans les années 80, les claviers étaient un petit peu trop envahissants. On peut aussi trouver que cette époque du Sab n’est pas la meilleure, il n’en demeure pas moins que ce clavieriste en particulier a contribué à un paquet de supers albums.

En bonus, le clip de The Shining, sur lequel, outre Geoff Nicholls, le Sab accueille un pseudo-bassiste recruté dans la rue devant le studio car à l’époque de l’enregistrement de la vidéo, le groupe n’avait plus de bassiste. D’après Tony Martin, il se prenait pour un shaman indien (d’ou les breloques).

geoff nicholls

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