La pépite du jour c’est les Vilars et démission

On te propose un vendredi délicieux avec ce titre de Vilars, démission

Les vilars c’est deux frères quasi bretons, des chansons, c’est des déclarations d’amour et des doigts d’honneur. Avec ce titre nous avons le doigt d’honneur, un beau doigt d’honneur au travail sans plaisir, sans passion. Il parle d’une démission pour aller un peu plus dans l’envie.

C’est donc extrait de leur album le bel avenir sorti chez les gens biens de la souterraine. Cette chanson est dédicacée à Claire.

Les paroles de la chanson

 

Il est interdit de salarier un homme
Démission à la moustache du capitaine

Hé patron, prends ça dans ta trompe
Démission unilatérale, démission sans préavis
Démission sans putain de pointage au chômage
Démission point final

Salutations, monsieur, madame
Veuillez accepter ma démission
Là comme ça, scotchée sur tes lunettes de champion mondial du dentifrice

Tous en même temps
Démission massive, démission collective, démission générale

On n’en veut plus de vos virements de radin
On n’en veut pas de votre putain de SMIC à la con
On n’en veut plus d’vos miettes
On ira cultiver la terre, bouffer des racines ou crever sous la lune
Ce qu’on fera peu importe et surtout on vous emmerde
Votre salaire de pièces jaunes, votre putain d’abonnement à la misère
Vous pouvez vous l’rentre dans l’coccyx

Le brut, le net tu peux t’en faire un paquet, tu te l’emballes, tu te le roules en cône
Tu te le fumes avec ton comptable et tout le conseil de masturbation

Comme ça demain, on fait l’mur, on détalle tous, on déclare le rêve général
Nous avons le devoir de désobéir à tous ces marchands de bétail
A tous ces DRH et autres grands prêtres en management, le devoir d’en finir
Vous m’entendez les galériens, on prend sa main droite
On prend une feuille, un stylo, on écrit
« Madame, monsieur, j’ai l’honneur et le plaisir de vous caler ma démission entre les deux parties charnues et avec mon meilleur souvenir »

Démission, vous êtes pas encore partis
L’économie c’est un truc qui sent l’ail
Un truc qui nous rabaisse, un truc qui nous salit
Non on est plus grand qu’ça papy, on a des ailes
Économie, ça veut dire radinerie
Un sou est un sou
Mais nous on s’en cogne
On va tout voler, on va tout donner
Comme ça gratos, ça va vous faire drôle
L’économie c’est la science de l’avarice, le royaume des enculés

Elle attendra l’économie qu’on lui trouve un putain de sens

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