Screamin’ John & TD Lind, le Blues de papa qui avoine la pouliche

Tu veux du Blues ? Un morceau chargé de feeling oldschool, dégoulinant de coolitude, j’ai ça en magasin, c’est un boeuf réunissant quelques légendes grisonnantes mais toujours vertes : Screamin’ John & TD Lind. C’est définitivement dans les vieux pots qu’on fait les meilleurs soupes, à condition d’avoir des carottes nouvelles

Quand j’étais ado, je suis sorti avec une fille qui considérait que le cinéma était mort avec la fin du cinéma muet. J’ai toujours trouvé ce genre d’affirmation snob et totalement naze. Moi, vous me connaissez, je ne suis pas un réac. Je n’ai pas été élevé avec Elvis et j’accepte d’adresser la parole à quelqu’un n’ayant jamais écouté Robert Johnson (contrairement à Eric Clapton). Je suis plutôt ouvert musicalement parlant, je ne comprends pas le culte qu’on peut vouer à la reformation de TELEPHONE et même si j’apprécie de temps en temps un bon gros classique, je ne considère pas que les Beatles représentent l’alpha et l’omega du rock. Pourtant, il est parfois bon de revenir aux racines en s’écoutant un bon gros blues, notamment le genre de morceaux collégiaux qui sentent la bonne humeur, lorsque la joie des musiciens à improviser ensemble suinte des écouteurs, par exemple sur « All Down The Line » des ROLLING STONES et plus généralement sur tous les morceaux d’Exile On Main Street, l’album le plus collégial des Anglais. Et bien ce genre d’ambiance, je l’ai retrouvée récemment dans « Big Bad Coraline », un single enregistré par Screamin’ John & TD Lind, extrait de leur nouvel album Gimme More Time, enregistré live (comme il se doit) en trois jours aux La La Land Studios, avec une bande de potes et d’anciens musiciens du gang.

C’est beau comme un spare ribs grillé avec une pinte de bière fraîche.

Screamin' John & TD Lind

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