Trainrider / Crow Eats Man / Sinoptik : trois visage du Hard Rock version 2017

Le Hard Rock, cet inconnu. Ce fut un temps le terme générique pour désigner tout le Rock à grosse guitare, Metal compris. C’est désormais une catégorie bien à part que l’amateur éclairé que je suis distingue aisément du Metal. Pour Noël, je te fais cadeau de mon savoir encyclopédique.

Si je vous dis Hard Rock, vous pensez à quoi ? LED ZEP, DEEP PURPLE, QUEEN côté anglais. KISS, VAN HALEN, MÖTLEY CRÜE côté américain, ce genre là…. Bien que la musique de ces six groupes n’ait pas beaucoup de points commun, ils cohabitent au sein du genre Hard Rock. C’est à dire qu’ils jouent du Rock, en plus agressif. C’est aussi simple que ça. Vous prenez du rock, son groove, ses tempi, ses paroles mièvres : histoires de filles, de bagnoles, hymnes à la liberté et à la jeunesse, sexe, drogues, alcool, coolitude. Vous poussez les amplis au max, vous prenez des attitudes provocantes et vous avez le Hard Rock. Ce qui le distingue du Metal, c’est la sonorité, les paroles, les climats et l’attitude aussi. Le Hard Rock est une épée tranchante et vicieuse. Le Heavy Metal est une masse d’arme lourde et massive.

Si vous voulez aller plus loin dans la compréhension du concept et plus particulièrement son volet US, je vous recommande l’écoute de l’excellent épisode que Metal Bla Bla a consacré au Hard US et que j’avais partagé dans l’article que j’avais consacré à cette émission (Metal Bla Bla Les voix du Metal). Je vous propose pour ma part une illustration par l’exemple avec trois groupes proposant chacun une version de Hard Rock version 2017. En voiture Simone.

hard rock queen

Trainrider : Hard Rock Bluesy from Italy

Trainrider est un rebelle italien qui n’en a rien à battre des étiquettes, mais a beaucoup écouté Black Sabbath. Il envoie du gras, mais je trouve sa musique plus Hard que Heavy et en l’occurence, plus Hard Rock que Stoner. Le titre « La Perla » est paru le 19 décembre. C’est une longue digression de dix minutes qui s’avale comme qui rigole, l’artiste ayant injecté suffisamment de variations à son morceau pour que le temps ne paraisse jamais long.

Sinoptik : Hard Rock moderne et agressif venu d’Ukraine

Sinoptik est un groupe Ukrainien rappelant vaguement les formation Grunge les plus agressives, avec une sonorité moderne bourrée d’effets (merci les claviers en folie) mais un feeling plus Hard que Heavy comme vous pouvez le voir et l’entendre la video live de « Standalone ». C’est du Hard Rock avec des arrangements un peu Metal, certes, mais je les range quand même plutôt dans la catégorie Hard Rock car sur l’ensemble du morceau ils ont un feeling plus proche du Hard que du Metal (oui, c’est capilotracté mais c’est pourtant vrai).

Crow Eats Man : true Hard Rock from the US

Là on tient un groupe 100% Hard Rock originaire des Etats Unis. Pourtant ils ne font pas du Hard US mais du Hard tout court (la différence est expliquée dans le podcast Metal Bla Bla susmentionné). Dès l’attaque de leur super single « Jaded », on sent qu’on est dans un morceau débordant de coolitude, gras mais bien détouré, chaleureux et entrainant. Respectueux des gloires du passé mais inventif. Avec un peu de claviers mais pas trop (j’en peux plus du trip revival consistant à singer les groupes des années 70, y compris leurs look, en mode KADAVAR et BLUES PILLS). Non, là les gars ne se prennent pas le chou avec des postures bidon et ils ne sont pas le cul entre deux chaises comme Sinoptik ou Trainrider : c’est du Hard Rock pur et dur. Tout L’EP éponyme paru le 14 décembre étant de la même eau, je vous en recommande chaleureusement l’écoute.

1 Comment

  • Nice Press from Metal-Impact - King's Hill Records
    Nice Press from Metal-Impact - King's Hill Records

    […] nice coverage from Metal-Impact in […]

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *