ON A REGARDE THE RAIN, LA NOUVELLE SÉRIE POST-APOCALYPTIQUE DANOISE DE NETFLIX

Pour vous donner envie de lire la suite de cet article, je vais, pour vous, résumer en quelques termes le contenu de The Rain, une série dont j’ai pris un plaisir relatif à regarder: monde post-apocalyptique, Danemark, pluie, mort, ATTENTION, COUREZ , A L’ABRIS.

Breton de naissance et ce jusqu’à ce que mort s’ensuive (vive la Bretagne libre), le thème de la nouvelle série disponible sur Netflix a évidemment attiré mon attention: la pluie. Bien entendu, il n’est pas question ici de cet agréable crachin qui vient nous effleurer les joues (et le crâne pour les plus chauves) et qui symbolise toute la délicatesse de cette merveilleuse région. Non, ici, la pluie est toxique, et il suffit de sortir acheter un peu de confiture parce que ce soir c’est raclette party pour mourir dans d’atroces souffrances, une souffrance comparable à écouter la discographie de Christophe Maé pendant qu’Angela Merkel nous découpe les parties génitales à l’aide d’un couteau à viande.

Je vous plante le décor. On a une famille apparemment très soudée et heureuse, ce qui est relativement normal puisqu’il fait bon vivre dans les pays nordiques, dont le père est un physicien, ou un biologiste, ou un autre métier scientifique, en tout cas, il a l’air assez intelligent et a l’air assez bien conservé pour son âge mais je m’égare. Toujours est-il que ce scientifique paraît être très au courant de la situation catastrophique qui se profile et décide, en bon père de famille, de mettre sa famille à l’abri dans un des bunkers de l’entreprise pour laquelle il travaille, entreprise dont le rôle est aussi clair que la politique d’Emmanuel Macron. En qu’il est, il explique à ses progénitures qu’il ne peut rester et doit impérativement trouver une solution à cette pluie meurtrière.

Après 6 ans d’enfermement passés à dessiner sur les murs et à manger des repas froids lyophilisés, Simone et Rasmus (c’est pas une vanne, les personnages principaux s’appellent réellement comme ça..) décident enfin de prendre leur baloches à deux mains et de sortir. Nos deux amis sont bien décontenancés lorsqu’ils s’aperçoivent que le monde qu’ils ont connu n’est plus, qu’ils ne pourront plus jamais manger de glace Häagen-Dazs pralines & cream en slip devant Netflix. Après une courte exploration, ils se réfugient de nouveaux dans leur bunker, mais sont pris en otages par des survivants qui faisaient une petite ballade en forêt et qui subtilisent s réserves de nourriture, avant de sympathiser et de partir à l’aventure à leurs côtés.

Les points cools

C’est une série qui n’a de toute évidence pas une dimension spirituelle hors du commun, mais qu’on se surprend à regarder avec plaisir de bout en bout, respirant au rythme du suspens qui s’avère parfois réellement captivant. Le danois est également une plus value intéressante. Bien que très peu agréable à écouter, l’exotisme d’une langue inhabituelle est plaisant, mais c’est vraiment dégueulasse comme langue, pire que l’allemand et le polonais réunis. Les épisodes sont très rythmés et parfaitement bien équilibrés: entre suspens, temps de réflexion, et mise à nue des personnages.

Les points moins cools

Si la raison qui a poussé le monde dans cette situation apocalyptique est nouvelle et originale, le reste n’est pas moins qu’une pâle copie de n’importe quelle série post-apocalyptique et le schéma a de nombreuses similarités avec The Walking Dead. Des personnages découvrent, bien après les événements qui l’y ont conduit, un monde où la civilisation a disparue, ils rencontrent d’autres protagonistes qui eux ont baignés dans la violence et y ont survécu, créant un fossé entre l’innocence engendré par l’ignorance du monde et l’animalité causé par celui-ci. Les personnages sont aussi eux caractéristiques de ce genre de série où nous retrouvons: la femme forte, le mâle alpha ancien militaire, l’instable, le caractère féminin physiquement faible avec des qualités humaines qui font d’elle un quasi-dieu, etc….

En somme donc, une série agréable à regarder, au rythme très prenant, mais qui ne casse définitivement pas trois pattes à un canard.

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