On m’a toujours dit qu’il fallait profiter de la vie, que ça passait vite, qu’un malheur pouvait nous tomber dessus a n’importe quel moment… J’ai jamais écouté, vous me connaissez un peu maintenant, je suis foufou. Ce qui devait arriver arriva le lundi 3 décembre 2018.
Apres un weekend sympa à base de marché de noël et autres festivités plutôt sympathiques, la nuit de dimanche a lundi s’est avérée moins joyeuse lorsque vers 3h du matin des nausées ont commencée à me réveiller. J’ai tourné dans le lit une bonne heure, je voulais pas y croire. La fin de la nuit a été chaotique jusqu’à ce que le réveil sonne. Je me lève tant bien que mal, me traîne jusqu’à la douche où les vomissements reprendrons malheureusement…
Je suis papa depuis environ 6 mois, j’ai beaucoup de choses a partager avec mon fils, et la perspective de le laisser m’est insoutenable. C’est dans ces moments qu’on regrette de pas avoir passé plus de temps avec les gens qui comptent vraiment, qu’on regrette toutes les fois où on a pas dit « je t’aime », qu’on se dit qu’on aurait pu faire tellement mieux… Ai-je été un bon frère ? un bon fils? un bon mari ? un bon ami ? Toutes ces questions resterons sans réponse parce qu’on ne blâme pas un malade, un malade n’est jamais mauvais… J’allais devenir ça donc, ce mec qui est défini par son problème de santé.
J’ai entamé les démarches pour me soigner, pour dépasser ce statut de malade. Non je serais pas ce mec qui peut rien faire parce qu’il a une gastro. J’ai pris du Smecta, j’ai dormi un peu et je suis allé au boulot le lendemain.
C’est ça la volonté. LA HARGNE.
Je vous fait pas la bise, je chie toujours en spray.
