Les soeurs Knowles se sont partagées le monde. Beyoncé soulève l’entertainement tandis que Solange s’occupe de la scène indé (et des ascenseurs)
Solange nous sort un album sans prévenir. On s’en doutait un peu car il devait venir à l’automne mais on avait pas de single, pas de clip. Rien à part des teasers hier soir. Ça nous vous rappelle pas quelqu’un ? Sur When I Get Home, elle a travaillé avec Tyler the creator, Cassie, Gucci mane, le francais Chassol. C’est pas les bouchers du coin.
Ce successeur de At seat at the table est ainsi un peu plus expérimental que le précédent. Il est une ode à Houston, sa ville et plus précisement au quartier de Third Ward. Les sons de l’album reflètent son ambiance. Il s’accompagne même d’événements spéciaux (tous dans la ville de Matt). En effet, notre chanteuse est une artiste au sens large du terme, elle fait également des installations artistiques. Je suis curieux de voir ce que cela va donner.
Les mélodies sont toujours aussi douces mais elle sont aussi plus destructurées comme par exemple les choeurs sur le titre Dreams. Sa Nu soul se mêle avec un flow autotuné ou parfois à des beats hip hop. Elle fait même du spoken word psychédélique. When I Get Home nous échappe parfois, perdu dans les jeux de voix de la chanteuse. On revient pourtant vite avec elle, comme une sirène et ses matelots. Ca fait finalement du bien d’être étonné à l’écoute d’un son. Je pense qu’il me faudra plusieurs écoutes pour l’apprécier à sa juste valeur. Ça me fait cependant penser à ce que fait Dirty Projectors en ce moment. Et vous ?
