Carnival Row, des fées, des stars et de l’ennui

Amazon a sorti cet été Carnival Row, un polar de science fiction. Et j’avoue que je me suis ennuyé.

Portés par Cara Delevingne (en fée) et Orlando Bloom (en inspecteur), Carnival Row se passe dans un monde imaginaire ou fées, humains et autres races des contes de fées vivent ensemble. Suite à une Guerre, les fées (et d’autres) débarquent sur le territoire des humains. Evidemment ils sont pas accueillis à bras ouverts et vivent dans une relative misère à faire des boulots de merde. Orlando joue un inspecteur qui enquête dans Carnival Row, le quartier pauvre du bled. Il y a des meurtres et Orlando (Philo) doit trouver le ou les méchants tandis que l’ambiance n’est pas à la fête du slip pour les réfugiés. Et il est aidé pour cela par Vignette (oui c’est pourri, on aurait pu l’appelé Clitorine, au moins on aurait ri), fée de son état et ex de Orlando. Cerise sur le pompom, un complot est en cours pour prendre le pouvoir.

carnival row

Mais c’est chiant (oui vraiment)

C’est chiant parce que les ficelles sont énormes et qu’on voit les choses arriver à 300 kilomètres. J’ai l’impression que les scénaristes ont repris tous les éléments des bouquins de SF à l’eau de rose pour les mettre dans leur scénario. Car oui, l’histoire d’amour entre philo et Vignette (non mais c’est pourri vraiment) a vraisemblablement été reprise dans une télé novelas brésilienne. Il y a même un épisode entier dessus, épisode qui a réussi à m’endormir chose qui n’était pas arrivé depuis le film Mortelle Saint Valentin avec David Boreanaz. Petite mention spéciale à la scène de cul dont le principal objectif est d’avoir un article dans la presse à scandale « Cara Delevingne dévoile ses seins dans une scène torride avec Orlando Bloom ».

Carnival Row

Pourtant, le monde créé a de la matière et on aurait pu avoir une intrigue plus fine, moins cousu de fil blanc. L’idée est pas plus dégueu et elle a surtout l’avantage de ne pas avoir été l’adaptation d’un livre, lui permettant donc d’avoir une grande liberté créatrice. La police aurait ainsi pu avoir des fées ou autres « crinches » dans ses rangs par exemple (et c’est pas fou comme proposition). Ici c’est trop manichéen, pas assez nuancé. Les huit épisodes traînent en longueur. Pour autant, la série est déja renouvelé pour une saison deux, sans doute grâce à son casting de star.

Peut être que les scénaristes iront plus loin et gommeront les défauts de la saison 1 dans la saison 2 ? (Ca n’arrivera pas)

1 Comment

  • Le Waw
    Le Waw

    J’ai arrêté après deux épisodes. N’est pas Penny Dreadful qui veut et même si Delevogne et Bloom sont excellent, difficile de garder l’œil ouvert. Dommage.

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