LE POST WHISKY #5 / LES PAILLES

Facebook, Twitter, Snapchat, Instagram… Depuis les années 2000, les réseaux sociaux ont envahi et conditionné nos vies. Ils influencent notre manière de penser et d’évoluer en société. Parfois, on s’y clashe. Souvent, on y partage de l’actu mais aussi des fake news. Les algorithmes nous conduisent à mettre des Pouces ou des J’aime. Et nous continuons à partager des statuts, des trucs sérieux ou des images débiles… Chaque semaine, Le Post Whisky est un focus particulier sur un post Facebook, partagé en masse (ou pas…)

Cette semaine, j’ai choisi pour vous cette image :

Ce dessin, il en dit long sur le monde dans lequel nous vivons. Posté par un ami syndicaliste et alter mondialiste, c’est d’ailleurs un vrai prétexte pour inciter au débat.

A la fois grinçante et morose, cette image humoristique vient nous rappeler que les lobbies et les industriels décident bel et bien du sort de notre planète, en se donnant par là de faux airs d’écologistes.

Nos gouvernements font d’ailleurs de même en parlant de capitalisme vert, une expression qui – par définition – est un non-sens absurde.

Écologie et libéralisme sont parfaitement incompatibles, et nous ne changerons pas notre monde si nous ne corrigeons pas notre manière de produire. Au lieu de ça, nous ne faisons que râler contre l’augmentation du prix de l’essence, en vrais « sur-consommateurs » égoïstes que nous restons.

Or, et au delà de la critique permanente, quid des solutions alternatives et constructives qui feraient avancer un dialogue de sourds ? A quand des personnes éco-responsables qui « co-voiturent » plutôt que de se plaindre des bouchons sur les périphériques des métropoles ?…

En bref, ce n’est pas en interdisant les pailles en plastique que notre planète guérira dans les dix prochaines années. Les poissons qui crèvent, les déchetteries à ciel ouvert, l’océan de plastique… Parfois, j’ai l’impression que nous ne voyons pas le danger pour notre avenir (ou que tout le monde s’en fout).

Pourtant, tout ceci est bien réel et fait partie de notre présent. Cette réalité est banalisée par l’utilisation que nous faisons de Facebook, un instrument supposé changer les mentalités.

J.M.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *