The Weeknd signe la pépite du jour avec After Hours

Et si le week-end n’était pas fini. Aujourd’hui, c’est lundi et qu’on commence la semaine avec After Hours du canadien The Weeknd.

Il est inévitable de passer à côté. Le contexte actuel est bien plus qu’étrange. À moins d’avoir abusé sur le chloroforme ou passé les derniers jours en stase, vous savez bien que l’heure est au confinement. #RestezChezVous. C’est simple et ça sauve des vies.

Après, rester chez soi, c’est cool, mais ce nest pas pour autant qu’il faut se murer dans le silence ou dans un placard ou, pire, faire les 2 en même temps. C’est, en effet, la meilleure période qui soit pour écouter un peu de musique et élargir ses horizons musicaux. Alors oui, The Weeknd n’est pas la dernière découverte, mais ce quatrième opus After Hours est une des belles releases du moment. C’était compliqué de passer à côté sans rien dire.

After Hours est une de ces pépites sur lesquelles tout le monde s’attarde sans vraiment plonger dedans. C’est le truc à la mode. Point. Au final, si on va plus loin que la machine marketing qui va avec l’album, on découvre à quel point cet opus est profond. Au delà de nombreuses références à Scorsese, ses films et l’ambiance qui s’en dégage, on se promène sur des prods plus léchées les unes que les autres. Ça aussi, d’ailleurs, c’est un bel effet de mode. Tout le monde travaille de plus en plus ses prods pour que toutes les oreilles du monde puissent en profiter. Thundercat pousse le travail un peu plus loin, Ariana Grande a toujours sur s’entourer des bons pour nous faire vaciller et maintenant, c’est The Weeknd qui nous montre à quel point c’est important.

En gros, Theweeknd plonge à point nommé dans la pop de nos jours pour notre plus grand plaisir. Il y ajoute cependant une petite touche magique avec une ambiance 80’s qui transparaît dans tout l’album. On ne tombe pas, pour autant, dans une synthwave bien trop brusquée ces derniers temps. C’est dosé, maîtrisé et censé. On ne peut que remercier son équipe habituelle dont un certain Max Martin qui a collaboré avec d’autres jolis noms. Bref, le genre de mec avec un CV qui fait baver/rêver (Rayez la mention inutile).

Au final, After Hours est une belle proposition musicale. Plus qu’une réécriture totale du personnage de The Weeknd, c’est une évolution. Un pas vers l’avant, mais genre le plus simple à faire. Au moins pour nous, modestes oreilles. Parce que, d’un point de vue artistique, on imagine simplement le taff que ça a pu demander. Côté marketing aussi d’ailleurs, mais ça… c’est une tout autre histoire.

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