The Vein streame la pépite du jour sur Twitch

Écouter The Vein, c’est entendre les couleurs et sentir le toucher de la musique. Avec Venin, c’est découvrir le goût de la musique.

Alors là, on est clairement dans de l’OVNI musical, mais aussi dans l’OVNI tout court. The Vein, aussi connu sous le nom d’Aymeric est le genre de mec qu’on ne rencontre qu’une fois dans sa vie. Pour moi, c’était dans un Printemps de Bourges entre anniversaire, musique, soirée d’élection et compétition VR. Et, franchement, j’oublie pas.

Mais je ne suis pas là pour faire coucou à un pote et briller en société le temps d’un article. Non non non… Je suis là pour que toi, cher lecteur, tu puisses sortir une carte musicale nouvelle à la machine à café. Tes collègues s’enjaillent peut être sur des sons des années passées et dans une culture musicale à 2 roubles, mais toi. Toi tu es le firmament. Tu irradies de ta connaissance sonore.

Et The Vein, c’est un peu pareil. Il éclaire de sa musique notre petit monde bercé par un JUL beaucoup trop présent. Il fait jaillir les bons sons sur notre Top 50 à vomir.

Déjà présent dans le musique jeu français avec des participations plus ou moins discrètes, The Vein sort le grand jeu il y a quelques mois avec un premier EP homonyme rempli d’une pop aussi digitale que douce. Le genre de truc qui te fait penser à un chewing-gum à la fraise, mais dans une version où le goût dure suffisamment longtemps pour qu’on en profite. C’est simple, The Vein, c’est un peu le fils caché d’une borne d’arcade et de Gus Dapperton.

Et d’ailleurs, quelques jours après la fête des mères, il signe un bel hommage à ces possibles frères et soeurs. Ces jeux qui ont marqué sa vie et celles de plein de gamerzzzzz avec un clip 100 % fait main pendant le confinement. Une période où tout le monde a eu le temps de tenter de nouvelles choses et de se lancer des petits défis. Certains applaudissaient à heure fixe pendant que The Vein, lui, se faisait ch*** à monter un clip dantesque sur Adobe Premiere.

Nous voilà donc avec Venin. Un titre comme une capsule temporelle de nos jours actuels. Un morceau à mi-chemin entre Twitch, les vieux jeux, l’ambiance pop et les fonds colorés. C’est tout doux, calme, acidulé avec un petit je-ne-sais-quoi qui frise avec la nostalgie. Et, puis, franchement… Il y a si peu de personnes qui ont pu y goûter… Bougez vos souris, remuez vos poignets plus ou moins sexuellement et allez y jeter une oreille.

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