On écoute le nouveau Sufjan Stevens, Ascension

Sufjan Stevens, l’artiste favori des ex hipsters, sort Ascension et c’est doux

Et les ex hipsters (on dit plus hipsters depuis deux ans) ou plus largement les fans de musique indé étaient en attente. En effet, The Ascension, est son premier album solo en plus de cinq ans.C’est un album orchestral, magnifiquement composé. Electro (si vous vous attendiez à de la folk, passez votre chemin et aller écouter Taylor Swift en coupant du bois) mais j’y entends avec délices des touches de musique indus qui me rappellent NIN. Il y aborde l’amour, la mort, la foi, le désir, le lieu, le pays, l’apocalypse.

Son titre phare, America parle pendant douze minutes de l’amérique d’aujourd’hui, pleine de violence et de destruction. « Don’t do to me what you did to America, ». On est alors dans une synth wave electric qui se cale dans ta tête comme une prédication. Il est emblématique de l’album : grand et plein de sens.

L’ album se déguste lentement comme un bon whisky. Il demande de l’attention, c’est pas des titres que tu vas écouter en essorant la salade. Non, il faut l’user plutot. Il faut s’y consacrer pleinement, pour l’embrasser totalement.Tu vas adorer.

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