Kipo et l’âge des Animonstres, une série avec des mutants pour les petits et les grands

Kipo et l’âge des Animonstres, une série pour les enfants et les parents (je repère le titre car je n’ai rien d’autres de catchy mais si je trouve, je change)

Kipo et l’âge des Animonstres c’est l’histoire de Kipo, une jeune fille qui vivait sous terre. Elle part explorer ce monde post apocalyptique peuplé d’animaux monstres qui parlent le langage des humains, vivent à peu près comme eux et surtout qui l’ont envahi. Elle recherche son terrier et ses parents (oui, ça fait beaucoup). Elle est vite accompagnée de Louve, Benson (l’insecte invincible), Mandu (le cochon) et Dave qui eux aussi auront quelques choses à gagner dans ce magicien d’Oz dans un zoo de Tchernobyl.

kipo

Au fil des épisodes, nous allons découvrir que Kipo est mi humaine, mi méga jaguar et que les méchants ne sont pas forcément ceux que l’on croit. En bref, que la série est bien plus complexe qu’un dessin animé lambda.

Pourquoi c’est bien ?

La série est bien écrite, intelligente. La musique est classe (les bo sont sur spotify). Les personnages diversifiés (tu en connais beaucoup des dessins animés pour enfant ou deux héros sont ouvertement gay ?). Elle aborde aussi les maladies mentales, la relation père/ fils, l’acceptation de la différence, le traitement des animaux. Oui, ça fait beaucoup de sujet mais comme on tombe jamais dans le pathos ni la leçon de morale, ça passe comme un mensonge de Darmanin.

D’après, Camille, 8 ans, mon fils et accessoirement mon assistant pour la rédaction de cet article, tout passe parce que c’est amusant et plein d’action. On est pas dans Remi sans famille. Il y a de la bagarre, des transformations et du suspense. Kipo et ses potes avancent dans leur quête en réglant et leurs questions et leurs problèmes. Ils rencontrent des animaux étranges et dont l’adaptation à l’humanité est assez farfelue comme oui, des chats bucherons.

Les trois courtes saisons de cette série sur Netflix vont enchanter ton mois de décembre. Par contre, je te préviens, j’ai vérifié. Il n’y a pas de peluche du petit cochon bleu avec plusieurs yeux.

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