Enjoy le blues de l’hiver avec The Divine Comedy

THE DIVINE COMEDY, La DIVINE MUSIQUE

J’avais envie de vous parler de The Divine Comedy, non pas l’oeuvre de Dante, mais de celle de Neil Hannon, l’homme qui a fondé The Divine Comedy Le GROUPE, grand groupe de pop s’il en est.

Et on peut dire maintenant après 30 années riches que l’Irlandais en a produit une immense d’œuvre, traversée de nostalgie et de cris d’amours pour la vieille Europe.

Un vrai oxymore sur pattes le bonhomme, autant il paraît frêle, un physique on ne peut plus commun (pas la gueule, ni la dégaine d’un Damon Albarn ou d’un Liam Gallagher) , autant sa musique est luxuriante, baroque, précieuse et en impose. Une pop, les trois quarts du temps orchestrale, comme on n’en faisait plus depuis Scott Walker ou certaines envolées des Beatles, une voix légèrement surannée, le tout sans jamais sacrifier aux mélodies, qui souvent touchent au sublime comme sur le classique « Tonight we fly ».

The Divine Comedy a essentiellement connu son heure de gloire dans les années 90 avec sa quadrilogie parfaite, « Libération », « Promenade », « Casanova » et « A short album about love ».

Après Neil Hannon frise l’auto-parodie avec « Fin de Siècle ». Au tournant des années 2000 il décide de se renouveler totalement en se remettant au producteur que tout le monde s’arrache à ce moment, Nigel Godrich. Ce dernier opte pour l’épure, exit les cordes, et de tenter une formation rock basique. Cela donnera « Regeneration ». Mais par la suite, il revient à sa pop de chambre, qui lui sied visiblement mieux, et sort un album tous les trois ans à peu près. Même si on n’y trouve plus la perfection des premières années on décèlera dans chacun d’eux des petits trésors à chérir.

Pour célébrer ces trois denses décennies, un coffret exhaustif est paru il y a une poignée de mois, « Venus Cupid Folly And Time Review ». Il regroupe tous les albums, accompagné chacun d’un deuxième CD contenant morceaux rares, faces B, démos ou inédits. L’Objet est beau mais cher, très cher, la cible étant certainement l’acheteur de Noël. De plus il n’offre, à moins d’être collectionneur ou fan acharné, que peu d’intérêt pour qui possède déjà la discographie de The Divine Comedy.

Cependant dans ce pléthorique coffret j’ai tout de même déniché un magnifique morceau totalement inédit, une ballade sobre et mélancolique qui accompagnera parfaitement vos mornes soirées au coin de la cheminée : « The Winter Blues ».

À écouter également cet autre morceau inédit, plus chaloupé,  joué façon « télé-travail » lors du premier confinement en avril dernier : « Outside ».

 

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