Hélène Vogelsinger. Pépite. Point.

Parce qu’un coussin peut révolutionner la musique. Hélène Vogelsinger s’installe dans votre tête pour y faire le ménage. Oubliez la vie et plongez. C’est mieux que le café !

Dring ! Même pas 7h du mat’. Les yeux en quille et le pied lourd au moment d’arriver dans la cuisine. Ça pique sévère. Tiens, miracle des temps moderne, la box ne clignote plus. Fini la déco de Noël et bonjour les internets ! Nous voilà repartis pour des folies matinales après 2 mois d’absence. C’est ça qu’est bon ! Après, j’avoue, j’ai écrit dans mon coin. Peut-être ça arrivera en ligne. Manque de courage.

Bref, un café, une tranche de pain et un œuf et on part direct pour une nouvelle pépite. Putain, ça fait gros plaisir !

Autant le dire, c’est avec la joie que je retrouve mon petit clavier rétroéclairé à l’heure où le couvre-fun se lève en même temps que le soleil. Y’a pas à dire, y’en a des mails qui sont arrivés dans la boîte aux lettres. Après 60 jours à redécouvrir le patrimoine télévisuel français et les ondes radios, ça fait plaisir de pouvoir se replonger dans une boîte mail encodée en WAV et autres MP3.

Deux ou trois sauts de mail plus loin et nous voilà en lien avec Hélène Vogelsinger. Alors que les yeux frottent encore, c’est clairement un pas dans le vide. J’avoue que je n’étais juste pas prêt pour en prendre autant dans la tronche dès potron-minet. Je parlais de lien, mais au final, c’est bien plus que ça. C’est assez dingue. C’est juste dingue. C’est dingue. Une simple vidéo avec deux ou trois machines et 15 273 câbles et je pars. Hélène a su m’arracher à mon modeste quotidien. Zéro plafond de verre, mais une véritable montée toute en puissance et en douceur. C’est un climax de 9 minutes qui balance loin. Très loin. Trop loin.  Imaginez une pièce d’une baraque qui n’a vu ni Mike ni Dyson depuis des lustres. L’humidité ronge les murs au point d’en faire de la mousse. Le plancher craque rien qu’en le regardant. Les portes ne grincent plus, mais crient quand tu penses à les ouvrir. Une ambiance idéale pour tourner une énième creepypasta ou une SCP. Et pourtant, c’est Hélène qui débarque avec son rouleau de câbles et ces machines. Un coussin lui suffit et ça part. Il suffit d’une étincelle électrique et la musique modulaire d’Hélène allume le feu. Direction l’espace. Oubliez Persévérance. On va plus loin.

Pour fêter la sortie de son nouveau voyage – Contemplation – Hélène Vogelsinger a été invitée par Fact dans une vieille maison. D’ordinaire, c’est le genre de RSVP que tu déclines avec autant de plaisir que les événements Facebook à volonté humoristique. Mais bon, quand ça vient de Fact, tu dois difficilement refuser. Et, pour le coup, on remercie Hélène d’avoir foncé. Elle profite de l’occasion pour mettre en image l’orchestre de boutons et câbles qui sont à sa disposition. 0 filet ou presque, elle démontre qu’une machine peut avoir autant d’âme et de chaleur qu’un instrument ou un orchestre.

En vrai, j’ai pas les mots. C’est de la musique modulaire. C’est déjà compliqué à expliquer, alors en parler. C’est pire. Faut juste retenir que c’est joli, voluptueux, doux, magique et sans doute compliqué. Parce qu’en vrai, entre les générateurs d’enveloppe, les effets, les oscillateurs, les compresseurs, les mixeurs et tout le reste. C’est l’expression musicale du cul entre 2 chaises puissance mille. Faut savoir ce qu’on fait ou avoir de la chance.

Pour Hélène, je pense qu’il y a surtout du talent. Et un coussin. Ce maudit coussin pour lequel elle n’hésite pas.

Loin devant Perséverance. Elle a fait voler le son. On a flirté avec les étoiles. À coup sûr, elle enfoncera encore 2 ou 3 barrières avec Reminiscence. Une nouvelle résurgence d’un univers musical d’antre temps. Ha ! Elle était forte celle-ci.

Bref. Coussin. Café. Caresse. Bonne journée et à très vite.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *