Perturbator. Pépite du jour et annonce du mois !

Loué soit Blood Music ! Le seigneur Perturbator annonce son retour pour mai pour quelques sacrements lubriques avec la mort dans l’âme ?

Enfin ! C’est le genre d’annonce que les fans de la première heure attendaient depuis quelques temps. Perturbator, le petit génie de la synthwave, reprend le chemin de l’école avec un nouvel LP annoncé pour l’été 2021. Bien qu’il faille encore prendre son mal en patience jusqu’au 28 mai, un lueur s’annonce enfin au bout du tunnel.

Si vous ne connaissez pas encore Perturbator, pas de soucis à vous faire. C’est vrai que c’est assez perché et trop peu connu. Vous êtes au bon endroit pour étendre votre savoir et briller à la machine à café. James Kent, de son vrai nom, s’est fait connaître en pleine vague synthwave avec la BO de Hotline Miami en 2012. Il aura suffit d’un message sur Facebook pour qu’on puisse le retrouver sur le premier opus de  ce jeu qui a pris un aller simple vers la culture pop. Depuis, c’est une histoire d’amour entre les afficionados des sons synthétiques et le producteur. Tous ses morceaux sont bourrés de clins d’oeil aux piliers du mouvement. On passe de Vangelis à John Carpenter ou les britanniques de New Order.

Le tableau est dressé et nous voilà en 2021. Blood Music, famille d’accueil d’un certain MASTER BOOT RECORDS annonce le retour de Perturbator avec un nouvel album intitulé Lustful Sacraments. Vu le roster de l’écurie, ça promet du bon.

Une promesse d’ailleurs très vite confirmée par ce Death of the Soul aussi sombre que magique. Il est loin le temps de la « bête » synthwave. Perturbator semble avoir pris de la bouteille et ce nouveau morceau sonne comme l’annonce d’une nouvelle dimension pour sa musique. Avec un titre pareil, c’est avec toute la mort dans l’âme qu’il a amorcé un virage. Nettement plus sombre et, forcément, exempt d’une certaine lumière, mais sans tomber dans la violence pure. En tout cas, ce morceau est une preuve de plus de toute la maîtrise du producteur français. On sent qu’il y a autant, voire plus de taff sur la partie design que sur le morceau en lui même.

Tout comme son cousin Clark, James cultive cette double identité qui lui permet d’être plus soucieux des moindres détails. Ingé son le jour, la nuit, il devient Perturbator. Apôtre d’un genre acéré : l’Electronic Body Music (ou EBM pour ceux qui font ch*** avec leurs acronymes).

Bref, il y a eu du taff. Beaucoup de taff. Et c’est un plaisir chauvin que de retrouver Perturbator pour une nouvelle aventure musicale. Death of the Soul est un premier pas vers le sacrement. Un début mis en vidéo par Valnoir. Le graphiste plus métal que le groupe de feu Quentin Elias. De quoi annoncer l’album en beauté avec ce voyage sous spleen dans un flipper de mort. Une partie aussi sombre que magnétique. On a envie d’en remettre une, mais faut faire gaffe au tilt. On va perdre la boule mon gars.

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