Gojira en pépite du jour ?! Posez votre café !

Les frères Duplantier font leur retour. Au programme, débridage de tympans une main dans le dos. Quand Gojira débarque, tu peux faire trois tours sans desserrer la bouche de ta ceinture.

Ha… Le métal. Ce genre musical si… expressif. Pour certains, il est clairement impossible de pouvoir dissocier le son d’une guitare de celui du mec qui crache ses poumons dans le micro. C’est un genre musical 100 % lego dans lequel tu peux mélanger les pièces. Du Death Metal, du Heavy Metal du symphonique et j’en passe. En gros, le premier, tu peux le sortir une fois la tentative de suicide passée, le second est utilisé dans l’industrie lourde et le troisième survient quand les mecs se rendent compte qu’ils peuvent défoncer des instruments classiques.

Avec un tel acharnement, on peut y trouver une musicalité. Une force tranquille cachée sous une puissance brute. Chez les Français de Gojira, c’est un peu ça. Derrière l’aspect 100 % bourrin se cache une merveille. Il y a un peu de douceur derrière des vrombissements telluriques pour ne pas dire tectoniques. Quand on porte le nom d’un lézard géant, il faut se donner les moyens. C’est puissant, mais il y a de la recherche. Après, je vous l’accorde, si on s’arrête à la première impression, la 4L du voisin fait le même tintamarre et, surtout, y’a pas de jeunes désinvoltes qui font voler en éclat les rêves de chiropracteur en devenir. Bon après, Gojira consomme moins de fioul, encore que…

D’ailleurs, on parle de Gojira, mais savez-vous qui c’est ? À la base, c’est un groupe originaire d’Ondres. Un petit blède de Loire-Atlantique où il fait bon vivre. Et pourtant, les 2 frères Duplantier tombent dans le métal l’un à cause de l’autre. Une histoire qui commence avec Orion de Metallica (sorti sur cet album si particulier). À partir de là, c’est le succès à la française. Un Hellfest et la reconnaissance de ce même groupe. Aujourd’hui, les gamins des Landes sont potes avec le groupe mythique. Et ils vécurent heureux et sortirent plein de morceaux.

Si seulement. Depuis 2016, le gros lézard est silencieux. Après le mythique Magma et son ambiance aussi sombre que magnétique, ils reviennent avec un nouvel album qui arrivera à la fin du mois d’avril. Promesse de nouvelles ténèbres. Bien qu’il s’agisse d’un album de Death Metal, le groupe ne perdra pas de temps à vouloir nous raconter la vie après la mort et le demi-tour dans le tunnel pour parler de ce qu’il se passe après. Non. On s’attend à un nouveau voyage à faire vrombir les guitares, frapper les batteurs et sonner cette voix si particulière que Joseph partage avec nous depuis des années. On l’avait d’ailleurs vu en stage commando pour maîtriser la diphonie qu’on peut entendre sur Amazonia.

Quelques jours après la sortie de Born For One Thing, il apparaît clair que le groupe est né pour faire une chose : nous faire plonger dans la tempête. Avec ce Into The Storm, Gojira confirme sa maîtrise. On va se décaper les oreilles comme le disait Charles et ça mon pote, c’est un plaisir solitaire. Ça rend sourd si tu le fais trop, mais bon, c’est pas nouveau. Sauver les acouphènes pour la fin du mois et la sortie de Fortitude.

D’ailleurs. Puisque Gojira s’appelle Gojira et que c’est le nom japonais de Godzilla-san. Petit focus sur le bouquin de sieur Arkeon qui cosigne avec son acolyte Nicolas Deneshau un ouvrage sur L’apocalypse selon Godzilla. Aucun rapport avec la musique, mais ça fait du bien de pouvoir vous conseiller un bouquin où il y a plus de texte que d’image.

 

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