La pépite du jour, c’est Corbin Canvas

Vous ne connaissez pas Corbin Canvas et vous allez aimer son dernier titre : Til Forever fraîchement sorti chez Mineral Records

Je commence mon article par un double pari, mais je suis presque persuadé qu’aucun des noms que je viens de citer ne vous dit quelque chose. Après tout, c’est aussi pour ça qu’on écrit nos petits articles. On a dans l’idée de vous partager 2 ou 3 découvertes plutôt que de rester coincé dans un coin à attendre les mails de promo et à lâcher d’énormes plagiats de phrases signées par des RP en détresse.

Aujourd’hui, on parle du côté de Roche Musique. Et oui, même moi j’avoue avoir frémi quand j’ai découvert que Mineral Records n’est, en réalité qu’un sous-label de la maison de disques parisianno-française. Je suis pas porté sur le délire et j’ai toujours eu l’impression que ça tournait en rond, mais là… Là, je dis oui. Le terme de « sous » part direct à la poubelle. On nous propose un nouveau truc avec un label tout neuf. Enfin ! Passé la peur de la rediff, on nous invite à une compilation. De base, c’était pas la proposition la plus inédite, mais faut avouer que ça fait effet. Comme quoi.

Si compile il y a, il faudra attendre le 26 mai pour en profiter. En attendant, c’est le Til Forever de Corbin Canvas qui prend le rôle d’avant-première quelques jours après Damian.

C’est à Corbin qu’on demande de faire envie de découvrir la suite. Et croyez-moi, ça fonctionne. Déjà parce qu’on comprend dès les premières secondes qu’il se passe un truc, mais aussi parce que j’ai repensé à des grosses prods actuelles. Du The Weeknd sans la voix nasillarde, du Beat Assaillant avec un flow posé et un petit je-ne-sais-quoi de Caribou. Je sais qu’on est plus sur du grand écart, mais plus sur un délire d’écartèlement, mais c’est ma gymnastique du matin.

Sinon, Corbin Canvas, ce n’est pas une toile immaculée, mais plutôt un artiste déjà sûr de son coup. Il faut dire que devenir batteur professionnel à 13 ans ça aide. Heureusement pour lui le code du travail ricain est plus laxiste et lui a permis de partager la scène avec Earth, Wind and Fire. Un petit groupe sans prétention dont je recommande le titre calendaire.

Là, normalement, tu mets l’outro de l’article. Mais, t’as vu, il n’est pas encore 7h et je ne sais pas trop comment terminer… Du coup, allez jeter un œil à Mineral Records. Déjà parce qu’ils ont moins d’abonnés que moi sur Youtube (ce qui relève de l’exploit quand tu vois ce qu’ils font) mais surtout parce que le reste de la compilation s’annonce bien.

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