Coronavirus et Romance : le monde merveilleux des Internet Novel

Il y a quelques mois déjà, j’ai fait une découverte qui, je pense, a changé le cours de ma vie.

Et pas dans le bon sens du terme malheureusement. Ou peut être que si. J’arrive toujours pas à me décider. Mais en tout cas, viens avec moi dans ce voyage initiatique au fin fond des internets AKA ce que tu n’aurais jamais voulu voir et que tu ne pourras plus jamais ignorer : le merveilleux monde des « internet novel« . *générique du Père Castor*

Je suis tombée dessus (ou dedans plus exactement) un peu par hasard. Alors déjà, quand tu découvres ça, c’est comme mettre le doigt dans un engrenage ou ouvrir la boite de Pandore. Tu as même pas mis la main sur le couvercle, t’es déjà foutu et clairement pas prêt à encaisser ce qui va apparaitre devant tes yeux. C’est tout un univers parallèle régie par des loups-garous Alpha Males (des vrais du coup, pas ceux qui te vendent des formation de pick-up artist sur Youtube) et des héroïnes trop timides pour lever les yeux de leurs chaussures. Il y a des codes, du vocabulaire, des ref obscures. Je pense avoir ressenti la même chose que Christophe Colomb quand il a découvert que le bout de terre sur lequel il a débarqué n’étaient pas Les Indes.

Inattendu mais fun.

Alors bien EVIDEMMENT, je te vois venir Jean-Michel. OUI, une partie de tout ce que tu peux trouver est qualitative. Genre une histoire cool et originale, des personnages avec un peu de substance et une plume sympa. Mais soyons honnête, cette partie est vraiment, VRAIMENT toute petite. Le reste est en général un étrange hybride mutant entre un premier jet de Twilight jamais édité et une fanfiction de 50 nuances de Grey et un journal intime écrit en secret par une ado de 12 ans. Tout ça pourrait être l’objet d’un billet complet à lui tout seul.

Mais tout ceci ne s’arrête pas là, parce qu’à tout ça s’ajoute Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Le tabou. *Tuduuuuuum* -non la bonne réponse n’est pas Voldemort-

LE COVID

Alors où est le rapport ? Eh bien premièrement, la pandémie à laissé à beaucoup de gens avec une connexion internet, beaucoup trop de temps libre. Et deuxièmement la présence du coronavirus semble avoir inspiré quelques personnes pour écrire des steamy romances sur Amazon, répondant au doux nom de #Coronerotica… Oui oui, c’est désormais un genre a part entière. ET TOUT CA ME FUME. C’est juste beaucoup trop drôle. Rien que le fait que ceci existe quelque part me fait mourir de rire, et je vous conseille d’aller lire les commentaires et reviews d’achats qui sont de petites pé-pites.

Un classique du genre est le désormais célèbre « Kissing the Coronavirus« . Il à même été décliné en une trilogie de romans maintenant pour répondre à la demande. L’histoire se résume en « Elle était supposée guérir le Covid, à la place elle en est tombée amoureuse« . -I mean, why not… I guess.-

Coronerotica

« She was supposed to cure the Coronavirus … Instead she fell in love with it »

Disponible sur Amazon au doux prix de 1$ et quelques actuellement, tu peux même acheter le pack des 3 si tu veux.

Dans la même vibe, tu pourras aussi découvrir « Courting the Coronavirus » auquel s’ajoute un petit twist de voyage à travers l’espace-temps. En gros tu mélanges Outlander et le Dr Raoult et PAF. Voila ce que tu obtiens.

INTERNET NOVEL

 » It was her fault the virus got sent back to the nineteenth century in the first place.
Now the only way to get close enough to destroy it again… is to court it. »

Après je sais pas pourquoi quelqu’un à pensé que personnifier le Covid avec un air de Hulk version AliExpress était une bonne idée, mais il semblerait que ça soit désormais un fait établi ? Je pense qu’on est juste plus à ça près. Toujours est-il que cette merveilleuse histoire d’amour est disponible sur Amazon ici pour moins de 1$.

Je pose ça ici, je pense que tu as maintenant une idée de ce que tu vas pouvoir faire de ton weekend. Ne me remercie pas, tout le plaisir est pour moi. J’ai hâte de voir ce que l’avenir de la littérature nous réserve encore, et il faut maintenant que j’aille essuyer le sang qui coule de mes yeux.

Des bisous.

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