C’est l’automne, le Doom Death Metal est de saison !

Les températures vont se rafraîchir, je vais donc faire dans le gras pour vous éclairer sur ce sous-genre en plein boom qu’est le Doom Death Metal. Pour vous filer quelques bons plans (forcément inconnus du grand public), je vous embarque dans une virée de la planète pour découvrir juste 7 petites merveilles !

Faisons simple : si le logo du groupe est illisible, il y a fort à parier que vous ayez tiré le ticket gagnant. Cela donne à peu près ça :

Le Doom Death Metal est juste la combinaison du Doom (des riffs lourds et hyper lents), dont BLACK SABBATH fut peut-être l’un des plus grands précurseurs dans les 70’s, et du Death Metal, de préférence influencé par les groupes du début des 90’s (une voix gutturale portée par des guitares saturées et accordées le plus bas possible, en SI ou en LA pour les zicos). Les morceaux sont assez longs dans l’ensemble (donc clairement inadaptés aux passages en radio) : de 5 à 12 minutes voire plus, histoire d’installer une ambiance bien pesante, progressive et crasseuse. En résumé, on secoue la nuque … mais à la cool et ça envoie en même temps.

Pour peu que vous appréciiez le Metal, vous ne devriez donc pas être insensibles. Ne me demandez pas d’expliquer le sens des paroles (ce n’est clairement pas Nothing Else Matters de METALLICA) mais, vu le genre, c’est forcément une histoire dark à base de zombies, de mort(s) et de funérailles en tout genre dont mêmes les Pompes Funèbres Générales (PFG pour les intimes) pourraient rougir. Musicalement, contrairement à ce que l’on pense, l’exercice est loin d’être facile. Un, il faut le feeling. Deux, il faut le son. Trois, il faut de la technique. Et ouais ! Cessons de penser que les groupes de Metal extrême ne savent pas jouer, c’est justement tout l’inverse (ce n’est pas du VIANNEY là). A l’instar de la musique classique, il faut envoyer du lourd techniquement pour un rendu de qualité. Ce genre, comme d’autres, ne supporte pas les approximations.

Enfin, il faut savoir qu’il y a tout de même un public (chevelu et qui sent bon la bière) qui apprécie cette musique (dont votre serviteur, forcément moins chevelu maintenant). Le décor étant planté (et quelques infos sur Twitter après mais balek !), voici les groupes sur lesquels jeter une oreille curieuse et attentive.

MORTIFERUM : Groupe américain d’Olympia actif depuis ses démos en 2017 qui a le vent plutôt en poupe, à juste titre. Pour en savoir plus : https://mortiferum.bandcamp.com/

Extrait : Eternal Procession

CEREBRAL ROT : Groupe toujours en provenance des US, originaire comme NIRVANA de Seattle (mais qui n’a rien à voir), et qui nous délivre un Doom Death pesant et à la fois groovy. Groupe reconnaissable particulièrement à ces pochettes absolument dégueulasses. Pour en savoir plus : https://listen.20buckspin.com/album/excretion-of-mortality

Extrait : Sardonic Repentance

RIPPIKOULU : On quitte le continent nord-américain et on file en Finlande où il fait bien froid pour le coup. Dans le genre, ce groupe est juste culte avec des productions quasiment introuvables désormais. Normal, 3 ans d’existence entre 1990 et 1993. Parmi les premiers, à jamais ! Pour en savoir plus : https://rippikoulu.bandcamp.com/

Extrait : Kadonneet Jumalat

UNDERGANG : on reste dans le nord de l’Europe avec les vikings danois d’UNDERGANG ! C’est lourd, ça flirte avec le Death Metal Old School (à grand renfort de blasts) et le chant est en danois (pas de questions à se poser pour comprendre les paroles et le sens lyriques des propos, donc). A découvrir sur Døden læger alle sår que l’on pourrait traduire par La Mort Guérit Toutes Les Blessures. Un album pétri d’optimisme !

Pour en savoir plus : https://undergang.bandcamp.com/

Extrait : Kronisk Betændelse I Tarmene

SPECTRAL VOICE : On revient aux US et à New York pour être précis. Avec leur album de 45 mn en 5 titres intitulé Corridors Of Unbeing, SPECTRAL VOICE est juste un incontournable du genre et très progressif (genre Pink Floyd saturé et c’est un euphémisme). Ecoutez le fabuleux titre en extrait.

Pour en savoir plus : https://darkdescentrecords.bandcamp.com/album/eroded-corridors-of-unbeing

Extrait : Thresholds Beyonds

DISEMBOWELMENT : Allez, on prend notre sous-marin et on file en Australie ! Originaire de Melbourne, le groupe a commencé à sévir fin des 80’s / début des 90’s. Considéré comme un incontournable du genre aujourd’hui, DISEMBOWELMENT incarne complètement le concept : des morceaux gravement lourds et étirés, intégrant au passage quelques savoureux coups de blasts et une voix caverneuse à souhait.

Pour en savoir plus : https://disembowelment.bandcamp.com/

Extrait : The Tree Of Life And Death

OSSUARIUM : on finit avec la synthèse offerte par ce groupe américain originaire de l’Oregon, très proche dans ses influences des groupes scandinaves précités et de SPECTRAL VOICE mais avec une production améliorée qui fait la différence. L’album Living Tomb (plus abouti) paru en 2019 est considéré à raison comme l’une des meilleures sorties de 2019.

Pour en savoir plus : https://listen.20buckspin.com/album/living-tomb

Extrait : Blaze Of Bodies

Vous l’aurez compris, ceci n’est pas à mettre entre toutes les oreilles mais vous pourrez vous mettre dans l’ambiance en prévision d’Halloween et en mettre plein la vue (et les oreilles) à vos voisins !

PLAY IT LOUD!

2 commentaires

  • Flo MOUVAUX
    Flo MOUVAUX

    Je te suis alors

    Répondre
    • Play It Loud!
      Play It Loud!

      Avec plaisir !

      Répondre

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