On s’écoute Boleros Psicodélicos d’Adrian Quesada

Je vous mets dans les oreilles Boleros Psicodélicos d’Adrian Quesada et vous allez prendre votre dose de sublime

Tout commence par une histoire d’amour un peu particulière. Il y a 20 ans, Adrian Quesada conduisait sa voiture sur ses routes natales d’Austin au Texas. Quand soudain, la station de radio locale joua « Esclavo y Amo » du groupe péruvien Los Pasteles Verdes. Adrian se range sur le côté. Il coupe le moteur et écoute, sur le cul. Puis, il fait un détour pour s’acheter un CD du groupe. C’était sa première rencontre avec un genre musicale, le balada. Le balada est un mouvement musical qui s’est développé dans les années 60 / 70 en amérique du sud. C’est un mélange de bossa nova et de pop psychédélique.

Quelques années plus tard, voici Boleros Psicodélicos.

Boleros Psicodélicos a été créé avec le concours d’Adrian et de musicien d’amérique latine. Il a travaillé avec la chanteuse iLe, Tita (dont j’adore la voix), Gabriel Garzón-Montano (dont on a parlé ici), Angelica Garcia, Marc Ribbot et Money Mark, le groupe Girl Ultra, Mireya Ramos, Rudy de Anda, Gaby Moreno, College of Knowledge, Jaron Marchall et Natalie Clavier (aucun lien). Vous verrez, vous allez découvrir plein de talents.

L’album est tellement bon qu’il mérite des centaines de qualificatifs. Triste à faire chialer Vladimir Poutine, langoureux comme une chute de rein, élégant comme 50 ans de montée des marches du Festival de Cannes. Le son ressemble à Los Pasteles Verdes mais en plus contemporain. Il y a plus de reverb, plus de Black Pumas. Il parle évidemment d’amour et de déception, notamment dans les titres « Esclavo y amo » ou « Eso no lo he dicho yo ». Il a un super pouvoir, il est capable de te faire chialer de mélancolie même si tu es la personne la plus heureuse du monde. On est dans le grandiose, vous allez voir.

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