« Voilà, fin de l’histoire. Lancez les chapeaux, tomber de rideau, écrivez Fin sur le manuscrit. Le temps est passé vite, les souvenirs nous échappent déjà, tirons un trait sur ce qui n’est plus, déjà. J’aurais bien aimé te revoir, mais je ne suis pas douée pour les au revoir. Tu aurais voulu que je pleure, que je te supplie, que je te dise que ce n’est pas fini. »

« Un brouhaha incohérent, une image flou, comme un murmure. Je me souviens de tes paroles, de tes yeux, de ton toucher. Je me souviens de ces minutes passées dans tes bras. Comme si je n’appartenais qu’à toi. Des images de ma tête, comme un kaléidoscope. »

« Sache que je suis de glace, sache que je t’ai menti, sache que je prévoyais déjà tout ce qui s’est passé aujourd’hui. Mon égoïsme et ma vanité ont fait que je me suis protégée, du début à la fin. Déteste-moi si tu veux, calculatrice que je suis, j’ai déjà trop été blessée pour que des insultes puissent m’achever. »

« Je ne suis pas seule, je ne me sens pas abandonnée. Comme tout ce que j’avais calculé, je m’étais suffisamment avancée pour ne pas me retourner. Ne regarde pas mes yeux, tu n’en regretteras que tous les moments que nous avons passé ensemble. »

« Des regrets ? Je n’en ai pas. Je t’ai aimé comme j’aurais dû, je n’aurais pas mieux fait. J’ai été parfaite du début jusqu’à la fin, j’aurais tiré ma révérence avec classe et élégance. Regarde-moi, ma silhouette et mon ombre disparaître au loin, alors, toi, regrette-moi un peu si tu le veux bien. »

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