Rétro Ciné : Adam’s Apple de Anders Thomas Jensen Le cinéma Danois a son meilleur

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Aujourd’hui  nous nous intéresserons au cinéma Danois avec un film datant de 2005 et qui est  absolument unique. « Adam’s Apple » de Anders Thomas Jensen qui avait déja réalisé  »les bouchers vert » et qui résonne comme un écho à l’actualité de ces dernières années. Un film qui fait un pied de nez intelligent aux croyances aveugles et aux absurdités des religions. L’histoire: À sa sortie de prison, Adam, adepte du néo-nazisme, doit passer quelques mois dans une communauté religieuse pour obtenir sa réhabilitation en compagnie du pasteur Yvan, de Khalid un braqueur arabe et de l’alcoolique Gunnar. Le pasteur est persuadé de la bonté intrinsèque de l’homme et reste aveugle aux malversations de ses trois protégés. Mais cet aveuglement n’est pas que le résultat de sa croyance en Dieu, il est avant tout les conséquences de troubles psychologiques dont il souffre après avoir traversé de graves traumatismes tout au long de sa vie.

Une fois de plus les danois nous prouvent qu’eux aussi sont plus que hautement capable de faire un cinéma à la foi esthétique, beau, drôle, dramatique, techniquement parfait et aux acteurs hallucinants. Et une fois de plus du côté de notre bon vieil hexagone c’est toujours la même rengaine, un cinéma parfois bon et brillant mais la plupart du temps rébarbatif, coincé, pompeux, snobinard et terriblement inesthétique sauf a de très rares exceptions prés. Si cet article démarre avec une fois de plus ce triste constat. C’est tout simplement ce que la vision de ce film a provoqué chez votre serviteur. Car le film de Anders Thomas Jensen est de toutes beauté et ce en de nombreux points, car non seulement son sujet est original, mais son traitement est somptueux. Porté par un duo d’acteurs extraordinaires en les personnes du toujours ultra charismatique Mads Mikkelsen ( »Hannibal »,  »la chasse ») ici à la foi hilarant et émouvant et du non mois génial Ulrich Thomsen. « Adam’s Apple » baigne constamment dans une ambiance à la foi religieuse, et surréaliste. Car de religion il en est plus que largement question dans ce film hors du commun, de foi, de dévotion et de folie, car le personnage principal est comme tout ses pensionnaires un frappadingue attachant et au passé sombre et dramatique. Évoluant dans un monde décalé et par moment assez proche de l’ambiance de certaines bandes dessinées indépendantes US. Une mise en scène parfaite, une mise en image superbe. « Adam’s Apple » est une bouffée d’air cinématographique comme on en fait peu. Un film parfait qui pourrait devenir culte.

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