Batman vs Superman Ultimate Edition

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Petit retour sur la version longue du film Batman vs Superman de Zack Snider qui sort dans les bacs début août.

Pour les trois du fond qui n’auraient pas suivi, rappelons que Batman Vs Superman sorti en salle en début d’année n’avait clairement pas convaincu avec son écriture bancale, ses personnages parfois ridicules et son rythme foireux et que forcément on nous avait promis, comme c’est souvent le cas, que on si on déboursait 30 euros dans le Blu Ray version longue on serait surpris et que le film deviendrait bon comme par magie.

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Et bien, c’est le cas, avec ses plus de 30 minutes supplémentaire, le film change énormément, rendant le tout logique et cohérent. Les raccourcis scénaristiques invraisemblables sont ici transformés en vrai travail d’écriture. En restituant un personnage de Clark Kent quasiment absent de la version cinéma, le film s’attarde à nous conter la quête d’un dieu perdu parmi les hommes, retrouvant ainsi le statut christique du personnage, jusqu’au dénouement que l’on connaît. L’apparition constante de gens de la rue commentant les événements et le statut légitime ou illégitime de Superman permet ainsi d’observer un monde bien plus vaste que celui de Captain America: Civil War. Même le fameux « Martha » trouve ici une certaine légitimité par rapport au vécu des personnages devenu tangible du fait des nombreux rajouts. La démarche de Snyder apparaît alors réellement, celle de faire la version « Watchmenienne » de l’univers DC . Ce n’est pas avec de très longues scènes en plus mais bien en distillant une minutes ou deux par ci par là que le réalisateur prouve ainsi que son travail était plus que louable, que son discours n’étaient pas imbécile et que son film était profondément sincère.

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Avec ses 3H05, le film devient titanesque, éprouvant mais passionnant et arrive à nous faire oublier les maladresses toujours présentes (Jesse Einsenberg insupportable, la Justice League affreusement mal présentée etc etc…). Bref un cas rare au cinéma, une version longue qui sauve un film massacré au montage par des producteurs qui n’avaient visiblement rien compris.

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