Chronique d’un serial blogueur #1 Padre Pio

Dans cette chronique, je vous présenterai des blogs que j’aime bien lire et leur (s) auteur (s). Je lis de tout, j’aime tout ce qui est bien écrit. Je dirais même que dans ce domaine je suis pour l’athlétisme. On commence aujourd’hui avec mon raconteur d’histoire favori, padre pio. Il tient un blog et raconte des histoires sur twitter qui sont ensuite sur un blog de france télé

Les adresses :

http://leschroniquesdelornithorynque.fr

et

http://blog.francetvinfo.fr/deja-vu

 histoire

Présentation de mon blog :

Entre 2003 et 2006, j’ai participé à un site qui s’appelait www.pleutil.net : le but du site, aujourd’hui fermé, était de donner une sorte d’éphéméride littéraire, avec des textes courts destinés à la lecture en ligne. Au même moment, je lisais beaucoup Alexandre Vialatte, et ses Chroniques de la Montagne m’avaient marqué : l’écriture, l’humour mais aussi le format : ce qui fait la qualité de son travail, c’est à la fois le talent présent dans chaque chronique, prise individuellement, mais aussi dans l’impression de cohérence de l’ensemble. Il y a une grande tendresse qui s’en dégage, un côté humaniste à la Montaigne ou à la Rabelais : de l’indulgence sans illusion. Il mélange pour ça sa propre vie, ses lectures, ses amitiés… Le tout donne un équilibre parfait entre le sourire et la mélancolie.

J’ai un peu piqué le principe au début, avant de trouver on propre truc. J’aime trouver un juste milieu entre le sourire et l’émotion, ça tient à a fois de l’autofiction, du journal intime, du cabinet des curiosités… Je pars à chaque fois d’un point de départ qui peut être un souvenir, souvent, un roman, un film, une chanson. Un truc à moi ou à d’autres. C’est tout et rien, avec un goût pour l’étonnant. Et j’aime bien travailler sur des émotions universelles. Quand je parle de mon grand-père, de mon enfance, de l’école ou du fait que je lisais caché sous la couette, ça me rend heureux de voir que ça parle à des visiteurs, qu’on partage ça.

Pourquoi tu écris un blog ?

Parce que j’aime écrire, pour commencer. Et puis j’aime ce que permet le web. Un échange des réponses, des marques d’attention. Quand je sais qu’un texte a tapé juste, parce qu’on me le dit, ça me touche. C’est un privilège qui casse complètement la distance entre l’écrivain et ses lecteurs. Il n’y a rien de plus horrible que ces séances de dédicace, dans les librairies, où personne ne se déboutonne vraiment. « J’aime beaucoup ce que vous faites ». Ben, c’est gentil, mais là, avec du monde autour, toute une file derrière, etc, ça devient jamais une rencontre. Sur le web, si, parce que les lecteurs ont tout leur temps.

Et puis j’aime bien que ce soit gratuit. J’aime bien me dire que je donne de mon temps, de mes mots. C’est important, de retrouver le don. Tout devient payant. Moi, je montre et si ça plait, ben allez-y, c’est cadeau.

La zic que tu écoutes en ce moment et pourquoi c’est bien

En ce moment, je suis en pleine période rétro. J’écoute beaucoup de rock américain des années 60, pas mal de metal aussi, les premiers vrais groupes de rock un peu costaud ou ça braille du rauque. C’est un son un peu rugueux que j’aime bien, ça fait vrai, c’était avant qu’on en arrive à tout ce son fadasse ultra contrôlé, ou y a plus un seul pet’ technique, où les voix sont trafiquées… J’ai un côté vieux con, là-dessus, j’aime bien le son un peu crade, avec le bruit des doigts sur les cordes, les voix qui envoient du lourd. Là, c’est Creedence Clearwater Revival qui tourne en boucle. Mais ça change souvent. Avant, c’était Band of Horses, avant encore Bright Eyes…

Le livre et ou la série ou le film que tu as vu ou lu et qui tu recommandes à tout le monde en ce moment

En livre, je sus en train de reprendre beaucoup de Alexandre Dumas et c’est un vrai bonheur. Mais le truc que je conseille, c’est Pratchett. Son Disque-Monde est sans doute le truc qui m’a le plus scié en littérature depuis dix ans. C’est d’une intelligence rare, d’un humour burlesque et noir, c’est tout bonnement parfait. Et en série, je ne me ermets toujours pas de Rome ni de Deadwood, deux magnifiques séries historiques qui datent un peu, mais je n’ai toujours pas trouvé mieux. Si : Twin Peaks, mais là, ça date beaucoup.

Ce que tu voudrais que l’on écoute quand tu nous racontes tes histoires ? (cela peut être des bruits) D’ailleurs n’as tu jamais pensé à une mise en musique avec l’habillage sonore qui irait bien pour tes chroniques ?

Un truc plutôt calme, j’imagine, pour la plupart d’entre elles. Une folk un peu douce, tendance Bright Eyes, très épurée. De l’acoustique, en tout cas. Mais sur certains textes, ça pourrait être du Brassens.Et puis pour certaines, l’habillement, c’est évident : celle-ci, sur Christopher McCandless, c’est forcément la BO de Into the Wild. Eddie Vedder est tout simplement monstrueux. http://leschroniquesdelornithorynque.fr/WordPress3/ornithorynque-152/

Ton meilleur album ever

Boxer, de The National. Je ne sais pas si c’est le meilleur album du monde, mais c’est en tout cas celui qui me touche le plus, moi. La voix de Berninger est ahurissante de beauté. A la limite, leur dernier, Trouble will find me, pourrait le remplacer.

 

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