Connan Mockasin, la nébuleuse musicale

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Connaissez-vous ces nuits où l’on n’arrive pas à s’endormir et où l’on fouille les fins fonds de la face cachée de Youtube ? Celles qui nous droguent à coups de clics sur les vidéos à droite, une putain d’addiction.. En tous cas je vous conseille cette activité, elle permet de faire de belles découvertes si, toutefois, vous trouvez les bon filons.

C’est ainsi que je suis récemment tombé sur Connan Mockasin, un jeune groupe néo-zélandais dont je qualifierais l’oeuvre de nébuleuse musicale. En effet, je n’arrive toujours pas à réellement englober le sens de toutes ces bizarreries mélodieuses.

Le groupe, mené par Connan Hosford, s’est d’abord fait appeler Connan and The Mockasins et, au-delà de ce changement de nom révolutionnaire, nous propose une folk-psychédélique, des sons aériens mais néanmoins structurés : ce n’est pas un capharnaüm sonore créé par des arrachés pour des arrachés (quoique…).

Connan le dit lui même : « J’étais adolescent, je ne savais pas quoi faire de mes journées, ma mère m’a dit de faire un album ». L’archétype du mec énervant : glandeur talentueux. Le jeune blond se met alors à créer un univers propre à sa personnalité car, négatif, je ne connais personne d’autre comme lui. Pour preuve, il ne revendique aucune inspiration particulière, il n’a fait ce disque que pour s’amuser. C’est ainsi que naissent plusieurs projets dont Uuh It’s Easy, Please Turn Me Into The Snat et plus récemment Caramel.

L’homme est un artiste au sens large du terme. Il écrit ses textes, compose les chansons. Plus, il va jusqu’à dessiner lui-même la pochette de ses albums, réaliser lui-même ses clips déjantés. Déjantés donc mais visuellement beaux, les clips de Connan Mockasin jouent un rôle essentiel dans la compréhension de la musique méditative que nous livre le blondinet. « It’s Choade My Dear » et « Forever Dolphin Love » en sont de bons exemples. On peut d’ailleurs s’attarder sur ce-dernier, dans lequel Connan est projeté dans le monde réel, notre monde gris et plat qui semble totalement décontenancer le chanteur.

J’entends bien que beaucoup ne voudront pas adhérer à cet univers délirant et coloré. D’ailleurs l’artiste ne pensait pas percer non plus : « Je ne m’attendais pas à ce que ma musique puisse plaire quand je l’écoutais » dit-il le regard un brin amusé. Et pourtant il commence à se faire un petit nom, et tourne en ce moment en France. Allez-y.

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