The Cure featuring Albert camus !

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Comme disait John Lennon «  le bon vin anglais, c’est comme le bon rock franc?ais ….. c?a n’existe pas. » Et bien, FRANCHEMENT …. C’est pas vraiment faux. Par contre, de tre?s bonnes chansons peuvent e?clore de l’influence de l’art supre?me franc?ais, la litte?rature. C’est d’ailleurs le cas de Killing An Arab des Cure, que nous allons de?cortiquer a? la fac?on Homard Broche?. C?a se broche un homard en fait …. ? Ben je sais pas, et toi non plus. Donc, hein ! Tu la fermes. Et puis c’est pluto?t mon point de vue qu’on va de?cortiquer alors je crois que j’ai bien le droit de le de?cortiquer comme je veux.

Bon Killing An Arab de The Cure est sorti en 1978, il a e?videmment fait scandale, partout, tout le temps. Les fascistes britanniques auraient me?me essaye? de se re?approprier la chanson. Mais Robert (Smith de son nom de famille) a remis les points sur les « skIns » et a re?fute? e?nergiquement toute volonte? de discrimination dans ce titre. Et puis, vas-y pour faire comprendre quelque chose a? ces atrophie?s du cerveau, adeptes du premier degre? ! Car non, cette chanson n’a absolument rien de raciste.

Elle est tire?e des impressions d’un livre pluto?t connu dans le coin de l’Hexagone. Un roman e?crit par un certain Albert Camus, pas tre?s connu apparemment (je n’ai rien trouve? sur lui sur Wikipe?dia). J’ai vaguement aperc?u sa mention dans la liste des « Prix Nobel », mais que l’on m’ampute le coude si cela a la moindre importance.

Le roman en question c’est « L’e?tranger ». L’incipit est le suivant : «Aujourd’hui, maman est morte. Où peut-e?tre hier, je ne sais pas.» En gros c?a raconte l’histoire d’un mec un peu perdu, qui n’a pas un sens accru de l’empathie et qui s’en branle du conformisme. Si on peut dire c?a comme c?a. Le point de rupture du roman est le meurtre accidentel? Intentionnel ? Perpe?tre? dans une atmosphe?re lourde, embue?e, embaume?e. L’action se passe vite, elle n’a pas de but, d’objectif. C’est une pitrerie du destin, une coi?ncidence, un fait aberrant ? Une fai?ence casse?e ? Chacun se fera son ide?e. C’est un tableau peint d’une manie?re ombrage?e, presque impressionniste. En de?finitif on a l’impression de ne pas bien comprendre le sens, le pourquoi du comment du quel est-il ! Plus loin dans le roman le personnage principal ne pourra pas nous e?clairer sur ce point lors de son proce?s. Alors bon, si on n’a pas compris, on n’est pas plus con qu’un autre non plus.

Ce qui est inte?ressant ce sont les impressions qui e?manent de cette chanson. Robert Smith choisit de?libe?re?ment de cre?er cette chanson d’apre?s un livre. Il ne raconte pas d’histoire, il entrechoque les e?ve?nements et les sensations pour se calquer sur les e?motions du livre. C’est en cela que la chanson est inte?ressante et assez perturbante. Un me?lange de soleil de?mystifie?, de me?canismes tragiques et d’une grande absurdite?.


Du coup je ne comprends pas vraiment les grands regrets de Robert Smith au sujet de cette composition. On est comple?tement dedans la? non ? En tout cas moi je trouve.
Mais bon, Robert s’en veut. En re?ponse aux accusations et a? l’incompre?hension de certains, il a choisi de changer les paroles, chantant parfois, « Killing An Englishman » ou encore « Kissing an Arab« .

–  » Et alors fiston, qu’est ce qu’on a appris aujourd’hui ?
– Ben je crois papa, que c’est que, quand on sait pas on ferme sa grande gueule ? –

OUIIIIIII bravo ! C’est c?a ! M’e?tonnera toujours mon fils … »

Si vous voulez e?couter la chanson en lisant le livre, j’ai compte?, il vous faudra l’e?couter 7689 fois (chiffre ve?rifie? par un huissier de justice assermenté).

Baci baci

H.

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