Le sillon Elliott Smith, serions-nous les seuls à nous y risquer ?

Par certains chemins, les voies semblent moins empruntées. Elliott Smith en ouvrent d’autres.

Oui par certains refrains, on voit des horizons… vierges ; et même (soyons pas timides) on éprouve cet original et sempiternel sentiment de première fois.
On entend ces chansons en se demandant combien de temps encore on aurait pu rester à côtés, à fouler nos oreilles ou nos pas sur nos autoroutes favorites.
C’est beau, ces moments de connexions avec ce qu’on vit.

Bon, c’est pas l’tout. Voici Elliott Smith.
C’est tellement un vase fêlé que j’en emmerde le seo et je conserve cette intro mystique.
Comme les chansons du fiston, là.
C’est tellement une concordance de talents qu’on peut se permettre toute originalité dans le rapport à l’œuvre, et même dans l’écoute chez vous, allez-y… un doigt dans le nez, l’autre dans un pot de confiture. C’est pas nous que ça va contrarier.

Elliott Smith

Buko selecta

Pour parler d’un album en particulier, on ne saurait trop vous conseiller Either/Or (soit/ou) troisième livraison du natif du Nebraska (moi c’est le Cantal, et vous ?), dernier travail folk majoritairement voix / guitare avant d’aborder un univers plus pop dès l’album suivant. 12 chansons pour 12 coups dans l’amour, 12 coups dans la vie et ses coups, ouais 12 coups pour coups, c’est le compte.

Chez Bukowski on aime les Lettres… (Si !)
On aime la bouteille aussi, mais on aime les belles lettres, « rimantes », saillantes, saisissantes. On aime cette poésie qui révèle les fissures sans tout défoncer, voyez… La nuance. Et bien je peux vous dire une chose : Elliott Smith, plus. Encore. Sorte de troisième pointe d’un triangle ridicule (mais illustrant) Baudelaire / Verlaine / Elliott.

Pas de soucis, c’est pas connu

Oh vous faîtes pas de bile, ces 12 brûlots ne sont pas des tubes et quand ils vous auront mordus jusqu’à l’os vous aurez du mal à trouver à qui en parler tellement on connaît le nom et mal la production. Vous vous retrouverez avec quelques pages de google trad. ouvertes dans autant d’onglets pour piger les lyrics, une page wiki qu’est là sans être là, quelques tofs pas glam du tout, et une énigme. Oui il y a une énigme. Qui se dressera devant vous bien assez vite, mes anges. Je vais vous laisser là. Ça ne me paraît pas dégueux de vous faire la bise sur Ballad Of Big Nothing.

Dernière chose… quand vous sentirez votre regard se poser avec concordance et émerveillement sur un truc… faîtes un ancrage. Ça vous servira pour plus tard.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *