Frøkedal, de la pop-folk norvégienne à découvrir d’urgence

Je ne sais pas si, comme moi, vous vivez avec cette interrogation récurrente qui me surprend souvent aux heures les plus impromptues, à savoir : aura-t-on droit à un nouvel album d’Agnes Obel un jour ? Car oui, elle et sa mélancolie violoneuse manquent cruellement au paysage pop-folk de 2016, je trouve.

Du coup, en attendant, ou à la place, on peut se rabattre sur Anne Lise Frøkedal, une artiste norvégienne de 34 ans qui a sorti en février dernier un album tout plein de violons et de mélancolie, pour les plus frustrés d’entre nous : Hold On Dreamer. Un album à écouter l’été, autour d’un feu de camp.

Frokedal-Hold-On-Dreamer Frøkedal

La chanteuse et musicienne, qui chante en anglais, revendique autant Bach que Mötley Crüe en terme d’influences, mais le fil conducteur de cet album, c’est cette langueur folk venue du froid, à la fois altière et chaleureuse.

Dommage, le premier single extrait de cet album, The Sign, un peu plat mais qui se veut plein d’entrain, n’est pas représentatif de l’ambiance revendiquée par Hold On Dreamer (il suffit d’écouter « The Man Who Isn’t There » ou encore « Misery » pour s’en rendre compte).
C’est pourquoi je vais plutôt vous laisser découvrir LA petite perle de Frøkedal qui mérite beaucoup plus d’attention, et dont je n’ai trouvé qu’une version live.

Enjoy !

 

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