Haris Nukem atomise l’esthétisme de la photo de mode.

Photographe londonien, Haris Nukem change drastiquement l’esthétique de la photo de mode qui nous semblait (la rédaction est d’accord) bien trop propre et glamour. « Ca sentait trop la lessive et pas assez la foufoune »…


Ce qui l’aime, lui, ce sont les marques tribales de différenciation modernes : les tatouages et les piercings. Dans l’excès. Sur tous les corps. Haris avoue facilement qu’il affectionne au plus haut point les visages étranges, hors du commun : de vraies « gueules ».


Fini les canons de beauté traditionnels, place à ceux des beautés alternatives. Et Dieu sait qu’elles sont canons.


Ainsi, son travail se distingue aisément de celui de ces contemporains avec un côté plus organique, charnel et moins édulcoré. Un véritable appel aux sens. Avec du sang, de la sueur et des larmes.


Du réalisme aussi, peu de subterfuges, on est dans la fugacité de l’instant, avec un côté impreparé, dérangeant, fascinant. C’est joli et sexy, véritable et chaleureux, hypnotique et étonnant.

Haris Nukem
On a l’impression de sentir l’amertume de transpiration, de la fumée de clope, de l’hémoglobine. De la pure synesthésie.


Je vous conseille donc de visiter son site pour en prendre plein les yeux :

http://www.harisnukem.com
Ainsi que son Instagram :

http://instagram.com/harisnukem
Et tant que j’y suis, j’pose ça là, faites-en ce que vous voulez.

Haris Nukem Haris Nukem

A plus les bukowskiens!

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