HEY HO LET’GO HEY HO LET’S GO !!! On fait un rewind salutaire sur la carrière des cultissimes RAMONES !!

Comment parler Indie Rock, Noise, Punk ou Grunge sans évoquer l’influence majeure des Américains RAMONES ? C’est juste impossible. Les RAMONES étaient déjà présents et actifs alors que les punks britons des SEX PISTOLS ne sévissaient encore que peu. Allez, on fait un rapide retour sur leurs 22 ans de carrière.

1974 – 1976 : merci à IGGY POP !

Comme souvent, ce sont les errements et les hasards de la vie qui génèrent les rencontres salutaires (ou pas). Encore adolescent, désœuvré et vivant une vie absolument merdique, Douglas Colvin (alias Dee Dee Ramone, le bassiste) rencontrait John Cummings (alias Johnny Ramone, le guitariste) à New York. Forcément, la mayonnaise prend rapidement, car ils partagent tous deux les mêmes goûts musicaux particulièrement pour les STOOGES (premier groupe d’IGGY POP), très underground à l’époque. Rapidement, ils rencontrent Jeffrey Hyman (alias Joey Ramone, le chanteur). Au trio fondateur, se greffera Tamás Erdelyi (alias Tommy Ramone, le premier batteur). Le groupe formé, ils adoptent tous le nom de « RAMONE » et s’habillent en jeans et cuir. Incapables de jouer des reprises convenablement, les RAMONES décident alors de se lancer dans la composition. Leur musique sera simple, immédiate et sans fioritures. La légende est en marche !

1976 – 1977 : et le Punk Rock vit le jour

En 1976 paraît leur premier album éponyme : « Ramones ». Le groupe privilégie des formats courts, efficaces (absence de soli) et bien speed. Si le succès commercial n’est pas au rendez-vous, ce n’est pas le cas sur scène. Leurs concerts énergiques donnent une impulsion au genre et tous les groupes qui évoluent dans le genre Punk en profitent.

Extrait : « Today Your Love, Tomorrow The World»

En 1977, deux albums paraissent successivement : « Leave Home » et « Rocket To Russia ». Malgré l’hymne qu’est devenue la chanson « Sheena Is A Punk Rocker », le succès commercial des RAMONES reste confidentiel même si la Critique les considère, à l’inverse, comme un groupe en passe de devenir un très grand groupe voire le plus grand.

Extrait : « Sheena Is A Punk Rocker»

ramones

1978-1984 : Le Punk s’adoucit et ingère de la Pop

Changement de casting avec l’arrivée d’un nouveau batteur. En 1978 sort le 4ème album studio « Road To Ruin » qui contient quelques pépites comme « I Wanna Be Sedated ». Adoptant une tournure plus Pop à leurs chansons, les RAMONES n’arrivent toujours pas à percer et leur cote de popularité reste encore discrète a contrario des CLASH et des SEX PISTOLS qui bénéficient désormais d’une notoriété mondiale.

Extrait : « I Wanna Be Sedated »

1985 – 1990 : place au Punk Hardcore

Durant cette période, les RAMONES, bien qu’apolitiques, deviennent plus radicaux dans leurs textes sans pour autant que la musique ne change vraiment. Bien que bénéficiant de l’étiquette « culte » et adulés par leur Fans Base, les RAMONES n’arrivent toujours pas à franchir les barrières de l’alternatif et cela, même avec le soutien incontesté de la critique. 4 albums jalonneront ces années avec quelques pépites bien senties comme « Pet Sematary », « Love Kills » ou « Somebody Put Something In My Drink » mais sans pour autant réussir à vraiment casser la baraque avec un hit. La fin des années 80 marque aussi les dissensions et les problèmes d’addictions au sein du Groupe (alcool, drogues, médicaments …) qui n’aident pas les membres des RAMONES, un peu usés par les innombrables tournées et le rythme effréné de sortie d’albums. Les mecs sont des bosseurs …

Extrait : « Pet Sematary »

1990 – 1996 : nouvelle décennie pour une fin annoncée

Les RAMONES changent une nouvelle fois de maison de disques. Ils sortiront trois nouveaux albums et collaboreront avec d’autres groupes et artistes comme MOTORHEAD et RANCID par exemple. Ce changement n’apportera pas la reconnaissance commerciale atten(due) et ils achèveront leur carrière scénique par un concert des plus furieux (comme d’habitude) à Londres.

RAMONES

En 22 ans, les RAMONES auront réalisé la bagatelle de 14 albums studios (quelques lives officiels et compilations en complément), effectué plus de 2000 concerts dans le monde entier et marqué durablement l’Histoire du Rock. Certes, insuffisamment reconnus commercialement, ils ont au moins influencé des tas de groupes Punk et Rock encore actifs, donné l’envie de prendre une guitare et de libérer ses pulsions, été l’objet de moultes reprises, eu ce moment glorieux de passer dans les SIMPSONS. Encore maintenant, les RAMONES occupent une des meilleures places au Panthéon des groupes cultes.

Allez, on ouvre la boîte à archives pour voir ou revoir le fabuleux concert des RAMONES à Brême en 1978. 25 titres balancés en moins d’une heure devant un public assis !

One ! Two ! Three ! Four !

PLAY IT LOUD AND ENJOY !

 

 

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