Bon, là, si vous êtes en train d’écouter le morceau, vous devez vous poser quelques questions. Surtout si vous regardez le clip en même temps (un bijou de kitsch). Mais voilà, j’adore cette musique ! Par où commencer la longue liste des choses qui me fascinent dans ce Honki Ponki de la chanteuse turc Senay. Tout d’abord, je n’ai pas la moindre idée de ce que veut dire ce titre, ni même de quoi ça peut bien parler. À mes oreilles, toutes les paroles sonnent comme des onomatopées, surtout le refrain (et ça se trouve c’est le but). Je ne vous ferai donc pas une analyse pertinente et sociologique de ce texte, probablement très profond, mais j’essaierai plutôt de vous communiquer mon enthousiasme (il n’y a pas de raison que je sois la seule à me réveiller avec ce p***** de refrain dans la tête).
D’abord, il y a le petit grésillement du vinyle (clin d’œil aux bobos), et Là, le HONKI PONKI, susurré de façon suggestive par un chœur. On rentre dans le vif direct avec ce morceau, un vrai petit kiff. D’ailleurs les premières paroles de la chanteuse sont le refrain, qu’elle va nous asséner un nombre de fois indécent pour un titre si court. On n’a même le droit à des petits solos de synthé pour nous rappeler qu’on est dans les années 80. Et est ce que vous avez vu la pochette du disque ? Effet vieille carte postale, on voudrait l’accrocher sur son frigo ! (Nan ? Pas vous ?) Je ne sais pas si je vous ai convaincu, mais j’espère que Honki ponki toninok, çalona bimbo borirok, muchi muchi, hubobo kozizok, chiki chiki chaïna, tiki tak toc !