Igor’Z : La Hongrie, c’est pas que Sissi, le paprika, la Cicciolina et le beau Danube Bleu

Igor’Z, c’est un groupe de Metal hongrois bien heavy que nous allons vous présenter pour comprendre la Hongrie d’aujourd’hui

Bon, ok, ok, le pitch est un peu ambitieux. Mais après vous avoir fait voyager en Bulgarie l’année dernière, je me devais de parfaire votre culture balkanico – slave en présentant les autres pays de la région que l’on connait plutôt mal, ou de manière très périphérique. Moi-même, bien que la Hongrie soit le pays d’origine de ma famille, je n’en ai qu’une connaissance qui se limiterait presque aux éléments énumérés dans le titre. Et encore, je connais très bien le paprika et la Cicciolina, un peu moins Sissi et je ne serai pas capable de vous siffloter le Beau Danube Bleu. Mais vous avez compris le truc : la Hongrie, c’est un pays de carte postale dont vous n’entendez parler que lorsque leur gouvernement décide de fermer les frontières aux migrants ou lors de la énième rediffusion de la saga Sissi à la téloche. Je suis sûr que vous savez à peine quelle langue ils parlent (le hongrois, une langue orpheline vraiment pas facile à comprendre), comment s’appelle le chef de l’Etat (c’est Janos Ader, président de la république depuis 2012) ou s’ils sont déjà passés à l’euro (non, la monnaie nationale est toujours le forint hongrois, ou HUF). Et je suis prêt à parier mon testicule gauche que vous ignorez tout de leur scène Metal nationale. Alors on va remettre l’église au centre du village avec un groupe de Metal du cru, Igor’Z.

Igor’Z, qui es-tu ?

C’est un quatuor de mecs. Il y a des barbus, et des non barbus. Ils ont l’air d’avoir entre vingt et trente ans et chantent en hongrois. Je vous propose de découvrir « Kek », ça se prononce comme le cake mais ça veut dire bleu, extrait de leur EP trois titres Kettő, ça se prononce kéteu et ça veut dire deux, vu que c’est leur deuxième disque.

J’aime bien le choix du hongrois pour les paroles. C’est audacieux mais ça colle bien au propos. Et puis la musique est chouette. C’est bien heavy, mais assez inspiré et construit. Certes, on reste dans le domaine bien balisé du Heavy Metal, mais le gang propose quelque chose d’original et intéressant. Suffisamment intéressant pour aller plus loin et écouter les deux autres pistes, qui sont de la même engeance. Alors, même si cette mise en bouche ne vous en apprendra pas beaucoup sur la Hongrie, vous aurez au moins un aperçu de ce que les gars sont capables de faire avec une guitare entre les pattes.

En savoir plus sur Igor’Z : le site internet du combo.

igorz

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