Independance Day : Resurgence de Roland Emmerich Ils sont de retour pour tout péter…

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En 1996 sortait un blockbuster américain pondu par un allemand qui marqua son époque et un grand nombre de spectateur. Indépendance Day film d’invasion alien se tenant le jour de la fête d’indépendance américaine. Réussite technique de l’époque qui devait à l’origine recevoir plusieurs suites qui se tourneraient dans la foulée. Mais il n’en fut rien et c’est pile poil 20 ans après que cette suite pointe le bout de son nez. Si le premier est adulé par un grand nombre, il est aussi grandement décrié pour son américanisme outrancier représentatif de son époque. Pour moi ce film est un génial plaisir coupable, car conscient de sa bêtise et de son patriotisme assumé, je plongeais alors a fond dans le discours ronflant mais génial et juste du super président du film sorte de Kennedy, Clintonien mâtiné d’Obama avant l’heure génialement interprété par Bill Pullman. Il aura fallu 20 années pour que les aliens viennent terminer le boulot et que l’on retrouve les personnages hauts en couleurs du premier film. Tous ou presque sont de retour sauf un. Le Capitaine Steven Hiller, le personnage interprété par Will Smith qui ici d’emblée est supposé être mort dans un vol d’essai. Pirouette scénaristique supposé nous faire avaler la pilule de son refus de jouer dans cette suite.

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La Terre est à nouveau menacée. Les nations ont travaillé ensemble sur un important programme de défense colossal basé sur la technologie extraterrestre récupérée lors de la première invasion. Cependant, rien ne saura préparer l’humanité à la menace à laquelle elle fait face. Il faudra compter sur l’ingéniosité d’hommes et de femmes pour sauver notre monde de l’extinction.

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Je n’ai jamais été fan de Roland Emmerich, certes il fait partie des réals de blockbuster les plus doués de sa génération, mais j’ai toujours eu beaucoup de mal avec certains de ses films comme Stargate, Godzilla, Le Jour d’après ou 2012 sont pour moi de véritables purges. Des purges visuellement impressionnantes mais de sombres navets quand même. Seul Indépendance Day et Universal soldiers trouvent vraiment grâce a mes yeux, car ils sont fun et ne se prennent pas au sérieux une seul seconde.

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Une chose est certaine, c’est que cette suite attendue ou pas, est foutrement originale et va dans un sens très diffèrent du premier opus. Cette fois ci tout est basé sur une uchronie partant du 1996 envahie par les extra terrestre du premier film et ce qui serait advenu maintenant si ça avait été le cas. Et autant dire qu’en 20 ans de récupération de technologie alien, la terre à présent unie (un peu à la façon de la fédération dans Star Trek) a considérablement évolué. Les humains ont appris des aliens et le voyage spatial a fait un bond de géant. L’idée qu’en cas d’invasion alien les terriens cesseraient de se taper sur la gueule pour des conflit religieux, territoriaux et autre m’a toujours séduit, elle était avancé dans le fameux discours du President Withmore dans le premier et est ici complètement mise en place.

DF-08685r - Bill Pullman reprises his “Independence Day” role of Thomas Whitmore. Photo Credit: Claudette Barius.

Alors qu’en est il vraiment de ce nouvel opus ? Ce second segment est pour moi une vrai réussite et en disant cela je m’oppose a des centaines de gens qui systématiquement aiment s’en prendre au premier opus. Si Indépendance Day premier du nom était emprunt de l’américanisme ronflant de son époque, il ne faut point oublier qu’il était réalisé par un européen qui le traitait avec une certaine outrance, beaucoup d’humour et de recule quand a son pays d’adoption. Ici beaucoup moins de second degré, le film si il est fun, reste beaucoup plus encré dans la SF voir quasiment le space Opera.

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Le film souffre néanmoins de petite baisse de rythme, mais se révèle assez sur boosté dans sa seconde partie. On a droit a des combats spatiaux et céleste magnifique, les effets spéciaux et le production design ont grandement bénéficiés des nouvelles technologies de ces 20 dernières années et c’est fabuleux. On en apprend beaucoup plus sur les extraterrestres et sur le reste de l’univers. Ce qui pourrait je vous l’assure une fantastique saga à venir si un troisième se fait. Les scènes de destructions sont sidérantes, mais il y en a moins que dans le premier car Emmerich ne base pas son film dessus. On retrouve des personnages attachants du premier comme le personnage de David Levinson interprété par le formidable Jeff Goldblum, son inénarrable paternel par le génial Judd Irsh et le Professeur Okun toujours joué par Brett Spiner et mon président favori toujours interprété par Pullman qui ici se réessaye au grand discours mais avec moins de poigne qu’auparavant. En gros on est heureux de retrouver tous ces personnages familiers cette fois rejoint par une multitude d’autres personnages. Liam Emsworth en impétueux jeune pilote, Jessie Husher en fils du Capitaine Hiller et Charlotte Gainsbourg en scientifique française zozotante (le fait elle exprès ou pas) et Deobia Oparei en chef de guerre tribal africain qui défouraille un max.

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En gros ce retour à l’univers d’ Independance Day est une sympathique réussite qui a le mérite de donner du grand spectacle, de la vrai SF à l’ancienne, certes le scénar ne brille aucunement par son intelligence, mais est ce vraiment cela que l’on vient chercher en salle obscure lorsque l’on va voir un film de Roland Emmerich ? Allez y, déposez votre cerveau a l’entrée de la salle et laissez vous aller comme un enfant devant ce spectacle bien ficelle qui vous en donne pour votre argent. Après tout c’est l’été, l’insouciance et le pop corn doivent prévaloir afin de se changer les idées.

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